Rigueur, pas rigueur? "Je m'en contrefous", a déclaré mardi 11 mai François Fillon alors que le débat sémantique sur les mesures d'austérité du gouvernement pour 2011-2013 a gagné la majorité. Le terme de "rigueur", rejeté par le premier ministre au profit de l'expression "gestion sérieuse", a été prononcé par deux figures de la majorité, l'ancien premier ministre Alain Juppé et le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé.
François Fillon associe la "rigueur" au tournant économique de 1983, sous François Mitterrand, lorsque l'augmentation des impôts et le blocage des salaires et des prix avaient "provoqué une baisse massive du pouvoir d'achat des Français". A la question de savoir ce qu'il répondait à ceux qui dans son camp n'hésitent pas à employer le mot tabou, le premier ministre a répondu : "Je leur réponds que je m'en contrefous."
"La seule question qui compte, c'est ce qu'on fait. (...) Tout ce débat a assez peu d'intérêt", a-t-il dit à un journaliste lors d'une conférence de presse au terme d'un comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Le premier ministre a annoncé jeudi dernier un gel des dépenses de l'Etat sur trois ans, une baisse de 10 % de ses dépenses de fonctionnement et 5 milliards d'euros d'économies sur les niches fiscales en deux ans. "Toutes ces mesures sont dans les lettres de cadrage que j'ai signées ce matin et qui ont été envoyées à tous les membres du gouvernement", a-t-il précisé mardi.
mardi 11 mai 2010
François Fillon "se contrefout" du débat sur la rigueur
RIGUEUR PAS RIGUEUR, IL FAUT S'Y FAIRE L'ETAT FRANÇAIS EST RUINÉ PAR LA FONCTION PUBLIQUE, IL FAUT FAIRE UNE SAIGNÉE DANS CE BUDGET.
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