Le porte-parole du PS se voit reprocher par certains de ses camarades son rôle lors de la polémique sur les propos controversés de Frédéric Mitterrand. Polémique qui se propage rue de Solférino. L'heure de l'explication en interne a sonné
Le bureau national du PS a lieu tous les mardis. C'est son instance exécutive. On y décide collectivement la ligne politique.
La semaine dernière, ce ne fut pas vraiment le cas. Alors que l'affaire Mitterrand éclatait et que le porte-parole du parti Benoît Hamon venait de prendre bruyamment position en se déclarant choqué qu'un "homme puisse justifier, à l'abri d'un récit littéraire, le tourisme sexuel", on évoqua les élections allemandes ou la votation sur la Poste, mais jamais le cas Frédéric Mitterrand.
Du coup, face aux caméras, Hamon s'est retrouvé seul sur le front, vite accusé de défendre sa ligne personnelle et non celle - pourtant non définie - du PS. Dès vendredi, Harlem Désir, numéro 2 du PS, ouvrait le feu sur le porte-parole. Et enclenchait une polémique interne.
Hamon est convaincu qu'il a été lâché
Cet après-midi, en bureau national, l'heure de la grande explication va sonner. Hamon s'est-il exprimé trop hâtivement, sans nuances? L'intéressé lui-même a bien l'intention de ne pas se laisser égratigner sans réagir. Il ne devrait pas mâcher ses mots. Il est convaincu qu'il a été lâché. Mercredi dernier, il envoyait un SMS au député PS de Paris Patrick Bloche, qui venait de pilonner le ministre de la culture : "Mille mercis pour ton soutien. Je crains que ça ne se bouscule pas beaucoup au portillon." Et, c'est vrai, cela ne s'est guère bousculé au portillon.
La première secrétaire Martine Aubry, qui n'a pas lu le livre, a d'abord minimisé le sujet avant de défendre son porte-parole du bout des lèvres : "Benoît a pu avoir une réaction de sensibilité" à la lecture du récit de Frédéric Mitterrand, a-t-elle lâché. Puis, elle a décidé de tourner la page presto. Cet après-midi, elle aurait bien aimé que le sujet ne soit pas abordé. Mais cette fois, impossible de couper à la séance de thérapie collective. C'est ce qu'on appelle le retour du refoulé.
mardi 13 octobre 2009
Benoît Hamon jugé par ses pairs
CE SALE CON MÉRITE LARGEMENT CE QUI LUI ARRIVE, PASSONS MAINTENANT À SA DÉMISSION !!
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