Moins de 400 musulmanes -367 précisément- porteraient en France le voile, selon une note de la sous-direction de l'information générale (SDIG), indique-t-on au ministère de l'Intérieur, confirmant une information publiée dans Le Monde daté de ce jeudi.
Ce nombre est une "première approche rapide qui sera suivie d'une étude plus approfondie", explique le ministère. De plus, le document où figure ce décompte a été remis au gouvernement au début du mois de juillet, au moment où la mission parlementaire d'information initiée par le député PCF du Rhône André Gerin commençait ses travaux.
Une autre note d'un des services du ministère de l'Intérieur, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), publiée également début juillet, parle d'un phénomène marginal, concernant des femmes jeunes (moins de 30 ans), vivant le plus souvent en milieu urbain et volontaires -voire militantes- pour porter le voile intégral.
Les réactions:
Je trouve le chiffre avancé plutôt ridicule", a réagi André Gerin, le député PCF du Rhône dans un communiqué. "Le voile intégral, c'est l'iceberg recouvert d'une marée noire. Ne nous trompons pas, l'emprise des fondamentalistes, des intégristes islamistes, tente de régenter la vie civile de certains territoires de notre pays", écrit-il.
Une mission parlementaire d'information sur la question du voile intégral a été mise en place début juillet à sa demande. Elle a pour tâche de faire un "état des lieux" et rendra son rapport fin janvier 2010. De vifs débats à propos de la pertinence d'une loi pour interdire le voile intégral agitent les parlementaires.
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur estime qu'"il n'y a pas lieu de lancer une réflexion nationale" sur le voile intégral, dans une interview à Europe 1 ce jeudi.
"Il y a une disproportion entre la réponse qui a voulu être donnée en prenant des mesures graves, sérieuses (..) à un phénomène extrêmement marginal", a-t-il dit.
"Trois cent et quelque femmes voilées sur six millions de musulmans en France, ça ne traduit pas l'émergence dans notre société d'un phénomène fondamentaliste. (...) On ne s'offusque pas pour si peu de monde donc il n'y a pas lieu de mettre en branle toute une réflexion nationale avec tout ce qu'elle comporte, pour quoi faire? ", a-t-il insisté.
Le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone, a estimé ce jeudi que par rapport au nombre de femmes porteuses de burqa en France, légiférer serait dérisoire. "J'ai vraiment l'impression que par rapport au nombre, moins de 400 cas sur 60 millions, une loi, un débat parlementaire", ce serait comme "sortir un gros pilon pour écraser une mouche", a indiqué le député de Seine-Saint-Denis sur RTL.
"Je ne sais pas en combien de temps on est passé de 0 à 360, mais on voit bien que c'est une pratique extrêmement minoritaire et il y a un certain nombre de textes qui dans le cadre des règles du vivre ensemble en France peuvent être utilisées pour empêcher ce genre de comportement", a dit M. Bartolone.
Il a ajouté vouloir "être attentif à chacun de ces cas", et "savoir comment ces femmes rentrent dans cette espèce de repli par rapport à l'ensemble de la société", tout en voulant éviter que "sur une idée courageuse au départ, qui était de dire: on ne veut pas de comportements intégristes en France, on en arrive à avoir une mauvaise communication avec l'ensemble des musulmans de France".
Les chiffres sont totalement érronés, ne serais-ce qu'à Clichy, il en a plus que ça.
vendredi 31 juillet 2009
Légiférer sur la burqa c'est comme "sortir un gros pilon pour écraser une mouche"
ET LES REACTIONS DES ELUS DE GAUCHE SONT TELLEMENT BÊTES !!!!
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