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lundi 28 avril 2014

Alstom : Jean-Pierre Chevènement vante l'action de Nicolas Sarkozy

 L'ancien ministre, qui ne veut pas qu'Alstom passe sous pavillon étranger, rappelle les mesures prises en 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, pour éviter le rachat de l'entreprise par Siemens.
Le bras de fer économique autour de l'avenir de la branche énergie d'Alstom se transforme en joute politique. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ne veut pas que l'entreprise du CAC40 passe sous pavillon américain. Ce n'est pas la première fois qu'Alstom se retrouve au centre du débat politique. En 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Jacques Chirac, s'était vanté du sauvetage de l'entreprise qui rencontrait déjà des difficultés: l'État avait alors provisoirement acquis 21.4% du capital pour éviter la mainmise de Siemens.
Une action aujourd'hui défendue par la droite mais aussi par Jean-Pierre Chevènement. «Il serait dommage, alors que Monsieur Chirac et Sarkozy ont sauvé Alstom, il faut le dire - à l'époque Alstom était en beaucoup plus mauvaise situation qu'aujourd'hui - que François Hollande ne réédite pas cette action», a-t-il dit, interrogé lundi par Public Sénat.


L'ancien ministre de François Mitterrand a écrit une lettre à Manuel Valls «pour lui dire qu'il (lui) paraissait hors de question que le capital d'Alstom passe sous pavillon étranger.» «Que ce soit General Electric ou Siemens», explique celui dont un important site de l'entreprise est implanté dans sa circonscription.
«Je pense que pour François Hollande, c'est un défi, mais qui implique qu'il maîtrise intellectuellement toutes les données de ce dossier complexe», affirme le sénateur du Territoire de Belfort.

La droite pour une participation de l'État

À droite aussi, l'idée d'une nouvelle participation de l'Etat dans le capital d'Alstom refait surface, même si elle n'est pas partagée par tous. «En 2004, Nicolas Sarkozy avait empêché le démantèlement! Le gouvernement PS doit faire pareil ou alors protéger Alstom en entrant dans son capital», a écrit sur Twitter l'ancien ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.
«Je crois nécessaire que l'État prenne une participation minoritaire dans le capital de cette entreprise, afin de garantir que cette entreprise historique demeure contrôlée par des acteurs économiques français», écrit, dans un communiqué, le députéJean-Frédéric Poisson, par ailleurs président du Parti chrétien-démocrate.




Chevènement : «Sarkozy a sauvé Alstom, il... par publicsenat

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