- En Occident, des croqueuses d’hommes ont également des amants.
- Remarquez, qu’en Orient aussi…sauf qu’elles prennent le risque de se faire lapider comme en Iran ou au Pakistan ou égorger si jamais le mari jaloux découvre sa dulcinée au bras de son nouvel élu.
jeudi 28 août 2014
Polygamie, polyandrie, polyamour: quel bordel!
Ces trois termes renvoient à des réalités fort différentes et pourtant on a tendance à les confondre. C’est un peu comme au milieu du siècle dernier, lorsque la limite entre la séduction et le viol était encore très floue et mal définie. Que de fois ai-je entendu des réflexions de belles âmes du style : «qu’est ce ça peut bien faire que des musulmans aient quatre épouses; en Occident, les hommes ont bien des maîtresses, non? Et alors? »
Alors, quoi? C’est que …
Méchante DIFFERENCE, vous ne trouvez pas?
Maintenant, supposons qu’une femme ait plusieurs amoureux ou amoureuses. On parle alors d’amours pluriels c’est-à-dire de pluriamours ou polyamour par opposition à amourmonogame. Le fait d’aimer de façon affective, sexuelle et intellectuelle plusieurs personnes à la fois vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Le consentement des partenaires n’est pas toujours au rendez-vous, mais ça c’est une autre histoire.
Revenons à la polygamie. Le fait d’avoir des épouses officielles n’empêche aucunement les hommes volages de regarder ailleurs. En d’autres mots, la polygamie n’est pas un « remède » contre l’adultère comme pourrait le croire certains naïfs. Non, non, la polygamie n’a rien d’exotique. C’est une arme entre les mains de certains faibles d’esprit pour mettre au pas leurs femmes.
Finalement, la polyandrie, le fait pour une femme d’avoir plusieurs époux, est un phénomène plus rare mais qui existe dans certaines régions d’Asie en raison principalement d’enjeux économique
Polygamie, polyandrie, polyamour. Du pareil au même? Pas du tout.
L’idée de cette chronique m’est venue un jour pluvieux alors que je rangeais mes souliers (même si je n’en ai pas autant que Marie-France Bazzo) en écoutant une émission de radio sur Franceinter, le #TeaTimeClub, qui faisait un tour d’horizon de la question avec un homosexuel de Beyrouth au Liban, une psychologue venant d’Arabie saoudite, Cherry d’Angleterre, un chanteur de France ainsi qu’une documentariste qui a réalisé un webdocumentaire, Femmes polygames, sur la polyandrie en Asie.
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