Les discussions ont surtout porté sur les problèmes de liquidités des entreprises et des banques du pays, ces dernières étant plombées par les créances douteuses, selon une source ministérielle ayant reçu l'anonymat.
Accompagné d'une dizaine de ministres ou secrétaires d'État, Guikas Hardouvelis doit rencontrer les responsables de la troïka du 2 au 4 septembre aux locaux de l'Organisme de la coopération et du Développement (OCDE) à Paris.
C'est la première fois depuis le recours de la Grèce au mécanisme de sauvetage en 2010 pour parer à la crise de la dette, que l'audit trimestriel va avoir lieu en dehors du territoire grec.
Jusqu'ici les hauts responsables de la troïka se déplaçaient à Athènes pour discuter avec le gouvernement des réformes réquises mais ces visites étaient souvent l'occasion pour les syndicats d'observer des grèves et des manifestations contre la politique d'austérité, souvent violentes.
Pour le gouvernement grec la rencontre de Paris est la preuve de l'amélioration de l'état de l'économie et de l'approche de la fin de la tutelle de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).
La réunion de l'Eurogroupe le lendemain de la réunion de Paris, le 5 septembre à Bruxelles, doit évaluer l'avancementdes réformes et donner le feu vert pour le versement de la dernière tranche des prêts de la zone euro au pays, soit 2,9 milliards d'euros.
La précédente évaluation des comptes grecs s'était achevée fin juin par le versement d'un milliard d'euros de la zone euro, à l'issue de difficiles tractations qui avaient duré plusieurs mois.
La Grèce a bénéficié jusqu'ici de deux prêts de la zone euro et du FMI, de 240 milliards d'euros au total, au prix d'une stricte austérité, qui a conduit à l'explosion du chômage et une profonde récession.
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