lundi 9 juin 2014
Ce qui manque à la droite?
… Ce ne sont pas les hommes, mais la certitude que la France vaut mieux que les partis !
La droite française cessera-t-elle un jour de donner raison au socialiste Guy Mollet, qui la définissait, en 1956, comme « la plus bête du monde » ? Ironie de l’histoire : deux ans plus tard, la Ve République était proclamée et c’est la gauche qui, jusqu’à sa reprise en main par François Mitterrand, en 1971, collerait le mieux à la définition que donne le Larousse de la bêtise : “manque d’intelligence ou de jugement”.
L’ennui, c’est que tout recommence toujours. D’où la question que pose Valeurs actuelles cette semaine : comment expliquer qu’en dépit de l’échec patent, cuisant, et par bien des côtés humiliant de l’actuelle majorité, l’opposition, à qui tout devrait sourire, se trouve à nouveau engluée dans ce qui fut la mélasse de la IVe République, à savoir le Meccano électoral ?
Quand Juppé prône une fusion entre la droite et le centre pour faire pièce au Front national, se rend-il compte qu’il en revient au point de départ de l’UMP, en 2002 ? Une trouvaille qu’Éric Zemmour résumait alors d’une formule : « L’UDF aux idées ; le RPR à la manoeuvre… » On a vu, une fois de plus, le résultat aux européennes : ainsi appariée, la droite n’avance plus. Lasse de jouer les godillots, la piétaille bonapartiste s’abstient… ou va voir ailleurs !
L’erreur est humaine ? Certes. Mais, ajoutaient les curés d’autrefois : ce qui est diabolique, c’est de persévérer ! Quand l’union à tout prix se solde par un rétrécissement de son périmètre, il est peut-être temps de changer de logiciel…
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