Bien sûr, les europhiles n’ont pas tort sur tout. Ils ont raison quand ils jugent impensable que la France se claquemure tandis que la mondialisation oblige aux rassemblements. Ils ont raison quand ils font remarquer que le libéralisme appliqué par l’Union européenne est la seule solution susceptible de relancer une croissance étouffée par les endettements publics et un euro trop fort. Raison, également, de prendre l’Allemagne pour modèle et de ne pas craindre, par un antiaméricanisme de principe, le futur traité de réciprocité transatlantique qui fait fantasmer les extrêmes : il ouvrira le marché nord-américain aux PME européennes. Cette construction-là doit être préservée. Mais certainement pas son autre face, qui rend l’Europe haïssable par son mépris des nations, sa fascination d’agonisant pour l’islam querelleur, son enfermement élitiste.
L’Europe est une passoire pour l’immigration de peuplement qu’elle encourage, mais une forteresse quand il s’agit de s’abriter des citoyens qui la composent. (La suite ici)
(1) La Corse, le cactus de la république, Cherche Midi
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