samedi 12 avril 2014
LE BOULET
LE BOULET
Le profil de l’emploi. Ou presque. Porte-parole de la « génération SOS Racisme » puis fringant quinqua (un handicap sur le marché du travail mais un vrai signe de jeunesse en politique), patron d’un des plus puissants partis de France et député européen depuis quinze ans. Sur le papier, impossible de trouver meilleur CV que celui d’Harlem Désir pour le poste de secrétaire d’État aux Affaires européennes. Et pourtant… Depuis deux jours, la promotion (par l’échec) de l’ex-premier secrétaire du PS n’en finit plus d’alimenter un procès en incompétence. Manuel Valls a beau juger cette arrivée comme « un atout », les reproches pleuvent. Jusqu’au président de la République qui l’aurait jugé « pas à la hauteur ». Plus terrible encore, le baromètre des présences au Parlement européen. Harlem Désir n’a participé qu’à 50,15 % des votes (en dessous de la moitié, plus d’indemnités). Ce qui le classe en 752e position… sur 766 élus. Pour un gouvernement en quête de renaissance, comme des allures de mauvais film : un boulet nommé désir. Avec un fort sentiment : celui de ne voir dans l’horizon continental qu’une usine à recycler des politiques en mal de mandat. Et l’on demandera, dans quelques semaines, aux simples citoyens de se mobiliser pour les élections européennes…
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