Angela Merkel se rend ce vendredi dans la capitale grecque, protégée par 7000 policiers revêtus de carapaces de protections et de casques face au peuple grec armé, lui encore, de ses seules mains nues, de panneaux de protestation et de leurs cris de colère, le lendemain de l’annonce du retour par la Grèce sur le marché financier par l'émission d'emprunts d’État sur cinq ans. A l'aéroport d'Athènes, des limousines noires toutes brillantes de célèbres marques allemandes attendent Angela Merkel et son escorte berlinoise sous une rangée de drapeaux grecs et allemands.
La presse française parle d'un attentat à Athènes un jour avant la visite de la chancelière et d'un retour réussi sur les marchés pour la Grèce totalement ruinée. La chancelière vient féliciter et soutenir la politique d'austérité mené par Antonis Samaras.
Dans son dernier livre, Le Putsch silencieux (pas encore disponible en français) paru fin mars 2014, le journaliste d'investigation Jürgen Roth montre le système de corruption de la Troïka, de Berlin avec Angela Merkel et de Bruxelles, assis sur les peuples européens. Pour Jürgen Roth, la Grèce est le premier pays à avoir subi le test de la Troïka, un plan qui s'applique déjà aux autres nations européennes, Allemagne comprise. Un autre auteur, Panagiotis Grigoriou, qui nous a accordé plusieurs entretiens, avait déjà parlé de la destruction de la société grecque de manière technique par les technocrates de Bruxelles et les banquiers.
Bombe. Un jour avant l'arrivée d'Angela Merkel, une voiture a explosé dans le quartier des banques à Athènes. Des manifestants s'étaient réunis devant le Parlement grec avec des panneaux où on pouvait lire « Frau Merkel get out. Get out of our country bitch ». Pendant que les médias occidentaux parlent du retour avec succès de la Grèce sur le marché financier etmême d'une baisse du chômage à 26,7 %, la population grecque ressent cette annonce comme une trahison. La population grecque s'enfonce dans la misère voulue par la Troïka, ce qui constitue une bombe sociale. Pour le Handelsblatt, l'économie grecque pourrait augmenter de 1 % cette année mais ne pourra pas réduire de manière significative le chômage. Le chômage des jeunes est à 60 %, ce qui n'est pas supportable sur le long terme pour une démocratie. La crise grecque, construite par la Troïka, profite aux investisseurs. Le retour d'Athènes sur le marché fait le bonheur des investisseurs qui s'arrachent les emprunts d’État grecs. « Nous vivons une situation exceptionnelle en Grèce. Les dettes d’État cachent la privatisation des biens et des services » écrit Jürgen Roth en citant un conseiller en économie du Pasok qui ne veut pas citer son nom.
Pays test de la Troïka. Colonie administrée par Berlin et Bruxelles, la Grèce est le premier pays test aux plans de la Troïka : baisse des salaires, baisse des retraites, disparition des soins d’État, privatisation de tous les services publics, réduction du nombre des fonctionnaires. «Rien n'est dévoilé. Les privatisations des structures conduisent au dumping salarial, aux contrats précaires, en Allemagne aussi. Les salariés doivent travailler dans les sociétés privatisées pour des salaires de misère où le mot d'ordre + bouffe ou crève + est de mise», écrit Jürgen Roth. Les bâtiments d’État grecs ont été vendus aux investisseurs et sont loués à des prix élevés à la même administration d’État. Plus de 300 îles sont à la vente. L’État grec, qui possède 70 % du pays, le vend aux financiers. « Les financiers se régalent de la forte baisse des salaires et des prix sur l'immobilier », écrit Jürgen Roth. L’État grec et la Troïka ne sont pas vraiment intéressés par les privatisations selon le journaliste Yannis Moutsos : « Ils utilisent la Grèce et le Portugal comme un terrain d'expérimentation. »
L’Allemagne exporte sa démocratie. L'historien et anthropologue grec Panagiotis Grigoriou nous a fait le nouveau portrait robot de son pays qui tombe en ruine humaine et sociale et démocratique à vitesse grand V dans un entretien en deux parties en décembre 2012 sous le titre « La Grèce, une colonie allemande qui souhaiterait l'aide de la Russie ».
En décembre 2012, Panagiotis Grigoriou nous disait : « On découvre le changement interne de la société grecque, l'occupation du pays par l'Allemagne et l'administration européenne, la pulsion de mort dans une société qui fut l'une des plus vivantes du monde » et expliquait en citant des exemples que la Grèce est une colonie administrée par l'Allemagne : « Oui, nous avons des administrateurs coloniaux. Le Consul général allemand, Wolfgang Hoelscher et Hans-Joachim Fuchtel, CDU ont été nommés par Angela Merkel. Ils sont basés en Grèce, chez nous. Le job de Hans-Joachim Fuchtel, CDU, est de mettre en contact les entreprises allemandes et les municipalités grecques. Hans-Joachim Fuchtel, CDU, nous le considérons comme l'administrateur colonial ou comme un Gauleiter». Ce vendredi, la chancelière rend visite à son Gauleiter pour une tournée d'inspection. »
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
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