TOUT EST DIT

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samedi 15 mars 2014

NE LE LAISSONS PAS MOURIR

Présent aujourd’hui


Le président de Présent Militants vous annonçait dans son éditorial du 5 mars 2014 des informations plus précises sur la situation économique de Présent.
Il me revient de vous la détailler, chers amis lecteurs :
— Le nombre d’abonnements pour la version imprimée est tombé à 2 500 environ. Par internet, il est à 400. Dans les belles années de conquête, nous étions à 12 000.
— Les ventes en kiosque plafonnent, selon les jours, entre 300 et 600, alors que nous mettons en place 2 500 exemplaires.
— Notre chiffre d’affaires a baissé de 17 % entre 2009 et 2012.
— Vous avez, en 2013, parrainé 500 abonnements à taux réduit qui furent une bouffée d’oxygène remarquable. La société a compensé cette réduction à hauteur de 54 000 euros. Le chiffre d’affaires de 2013 a néanmoins baissé de 5 %.
— Les abonnements parrainés se terminent. Le taux de réabonnement est de 7 %, soit 35 lecteurs abonnés pour 500 parrainés.
— Il nous reste 3 mois en capacité de trésorerie pour redresser la barre.
Amis lecteurs, la mort de Jean Madiran a été un bouleversement supplémentaire dans le fonctionnement de la société et du journal. Jeanne Smits a voulu l’affronter courageusement, mais elle l’a fait sans préparation ni soutiens suffisants, au détriment de sa santé.
Une page de la gérance de Présent se tourne. Le combat pour défendre nos valeurs continue. Un journal, c’est aussi une entreprise. Nous avons besoin d’un outil professionnel et d’une gestion adaptée aux techniques de notre époque, mais aussi à l’évolution du mode de vie de nos lecteurs.
Notre famille de pensée est puissante, vivante et créative sur internet. Présent en est presque absent. C’est à nous de lui donner sa place et d’y apporter la permanence de l’imprimé.
La presse gratuite n’existe pas sauf à être un catalogue de publicités, vide de réflexions et d’engagements, loin de nos exigences spirituelles.
Nos lecteurs ont vieilli. Nos rédacteurs aussi. Tous doivent transmettre leur savoir-faire quand il en est encore temps. Nous devons ouvrir nos portes aux jeunes rédacteurs qui feront la presse de demain. Nous devons proposer de nouvelles conditions d’abonnement, plus diversifiées, pour que la jeunesse exigeante qui descend dans la rue nous rejoigne.
Amis lecteurs, fidèles et militants, nous avons, plus que jamais, besoin de vous, de votre soutien financier, de vos abonnements. Un effort considérable de réorganisation est en cours avec l’aide bénévole d’une équipe de professionnels expérimentés, attachés au journal depuis sa fondation.
Le monde bouge, le combat continue, et nous allons le gagner ensemble.
Le directeur général

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