mercredi 26 mars 2014
CAUCHEMAR
CAUCHEMAR
le Front national, parti d’extrême droite, placé au centre des débats. À peine 600 listes, même pas 5 % des votes exprimés mais le voilà s’imposant en maître du jeu. « Nous sommes l’avant-garde de la reconquête nationale », claironnait hier Steeve Briois, premier candidat FN à enlever une mairie au premier tour. Le parti de Marine Le Pen avait choisi de faire du plus local des scrutins un enjeu majeur. Un investissement qui avait vu ses troupes rajeunies sillonner la campagne. Un pari risqué mais gagné. Au-delà de toutes ses espérances. Parce que le succès à Hénin-Beaumont se présente d’ores et déjà comme une date clé de l’histoire du Rassemblement Bleu Marine. Parce que l’idée d’un front républicain ne saurait séduire une droite confortée par les résultats de dimanche et assise sur sa double dénégation : ni PS, ni FN. Jean-Marc Ayrault, tétanisé lors de son apparition télévisée, a lancé un timide appel aux « forces démocratiques et républicaines ». La dernière cartouche d’une gauche en panne d’arguments. Hier, Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, annonçait des retraits de listes à Saint-Gilles et Tarascon… Une commune où celle du PS n’avait pas franchi le premier tour.
À gauche, un cauchemar sans fin.
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