La Direction Générale de la Sécurité Extérieure” (DGSE), l’agence française du renseignement, collecte les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs et les téléphones en France, lors des conversations nationales ou internationales. Tous les types de communication sont ciblés : les emails, les SMS, les conversations téléphoniques, les mises à jour sur Facebook et Twitter, ainsi que toute l’activité réalisée sur internet au travers des sites de Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo!.
Ce qui intéresse les services secrets, ce ne sont pas tant les contenus des conversations que leurs auteurs, ce que l’on appelle les metadonnées. Ces metadonnées permettent de dresser des graphiques décrivant les réseaux de personnes fondées sur les communications des participants. A partir de ces graphiques, il est possible de retracer le journal d’activité de n’importe qui. S’il s’avère qu’un sujet présente un intérêt quelconque, les services secrets peuvent alors décider d’employer des techniques plus intrusives pour le placer sous une surveillance plus étroite.
L’identité des appelants et des récepteurs des appels, le lieu, la date et la longueur des messages composent des milliards de données qui sont ainsi stockées pendant des années, dans les sous-sols des locaux de la DGSE à Paris.
La DGSE n’est pas la seule à utiliser ces informations, puisque 6 autres agences des services secrets peuvent y avoir accès. Le premier objectif de ce programme est la lutte anti-terroriste, mais il peut être aussi utilisé pour espionner des individus déterminés.
Ce programme d’écoutes, appelé « l’infrastructure de mutualisation », est complètement illégal, et il est censé être clandestin, mais son existence est tout de même évoquée dans quelques documents parlementaires.
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vendredi 5 juillet 2013
Français! Vous aussi, vous êtes constamment sur écoute
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