TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 25 septembre 2013

François Hollande sur CNN: "Poursuivre la lutte contre le terrorisme"


Le chef de l'Etat français a accordé une interview à la chaîne de télévision américaine, en marge de son déplacement à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU.

"Nous devons poursuivre la lutte contre le terrorisme". Tel est le sens du message de François Hollande ce mardi sur CNN International. La chaîne de télévision américaine a diffusé une interview enregistrée du président français. Résumé de son intervention. 

Kenya: "deux victimes françaises lâchement assassinées"

Interrogé sur la prise d'otages à Nairobi durant laquelle deux Françaises sont mortes, François Hollande a indiqué qu'il avait parlé au téléphone avec "le père et le mari" desdeux femmes originaires de Nice. "Nous avons deux citoyennes françaises qui sont mortes, assassinées lâchement par des terroristes", a-t-il déclaré, affirmant "c'est une douleur pour nous".

 Mali: "Un succès"

L'opération Serval "a été un succès", s'est félicité François Hollande, "parce qu'elle a été voulue par les Africains eux-mêmes. La France n'y serait pas venue seule. Elle a été appelée", a-t-il indiqué. Un succès prouvé, selon François Hollande, par les élections récentes au Mali, qui se sont tenues "à la date prévue" et on été marquées par "une forte participation".
Et la France pourrait ne pas en rester là. "Ce que nous avons été capables de mener au Mali, nous devons le faire dans d’autres territoires, a expliqué François Hollande. Aujourd’hui, j’ai de grandes inquiétudes par rapport à la République Centrafricaine. Ce ne sont plus les mêmes groupes, il ne s’agit pas encore de groupes djihadistes ou terroristes, mais cela peut le devenir. Donc, le cri d’alerte que j’ai lancé il y a un an aux Nations-Unies sur le Mali, je peux le prononcer aujourd’hui pour la Centrafrique".

 Syrie: "une résolution contraignante"

Concernant la Syrie, François Hollande a réaffirmé que c'est grâce à "la pression" exercée par les Etats-Unis et la France "que les Russes ont pris l’initiative de chercher un accord".

"Oui à une résolution dans un délai rapide, a résumé le président ; oui à une traduction à ce qu’a été l’accord entre les Russes et les Américains pour détruire les armes chimiques de Syrie ; mais avec l’exigence qu’il y ait, en cas de manquement, une sanction".

Mais François Hollande a reconnu que l'application de la résolution n'est qu'une étape. "Nous allons régler la question des armes chimiques dans les prochains jours mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette seule solution, a rappelé le président, nous devons maintenant aller vers l’issue politique pour en terminer avec ce qui est le plus lourd conflit, le plus grave massacre depuis le début de ce siècle."

  1.  Iran: vers une ouverture

La journée de François Hollande à New York a été marquée par sa rencontre avec le président iranien Hassan Rohani. Les deux présidents se sont serrés la main, soulignant "le caractère historique" de la rencontre.

"Le président Rohani a fait des gestes, pour l’instant verbaux, mais qui montrent une ouverture", a reconnu François Hollande. Mais l'Iran étant le premier allié de la Syrie, l'affaire est diplomatiquement compliquée. François Hollande a indiqué que l'Iran pourrait participer à la conférence de Gnève II si le pays "participe à l'idée de trouver une solution politique au conflit".

"Si l’Iran partage cet objectif, l’Iran est bienvenu. Si l’Iran au contraire veut maintenir à toute force le régime de Bachar el-Assad, je ne vois pas comment il peut participer à la conférence de Genève II."
QUE DU VENT, QUOI.

0 commentaires: