Le chef de l'Etat français a accordé une interview à la chaîne de télévision américaine, en marge de son déplacement à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU.
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Syrie: "une résolution contraignante"
"Oui à une résolution dans un délai rapide, a résumé le président ; oui à une traduction à ce qu’a été l’accord entre les Russes et les Américains pour détruire les armes chimiques de Syrie ; mais avec l’exigence qu’il y ait, en cas de manquement, une sanction".
Mais François Hollande a reconnu que l'application de la résolution n'est qu'une étape. "Nous allons régler la question des armes chimiques dans les prochains jours mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette seule solution, a rappelé le président, nous devons maintenant aller vers l’issue politique pour en terminer avec ce qui est le plus lourd conflit, le plus grave massacre depuis le début de ce siècle."
- Iran: vers une ouverture
"Le président Rohani a fait des gestes, pour l’instant verbaux, mais qui montrent une ouverture", a reconnu François Hollande. Mais l'Iran étant le premier allié de la Syrie, l'affaire est diplomatiquement compliquée. François Hollande a indiqué que l'Iran pourrait participer à la conférence de Gnève II si le pays "participe à l'idée de trouver une solution politique au conflit".
"Si l’Iran partage cet objectif, l’Iran est bienvenu. Si l’Iran au contraire veut maintenir à toute force le régime de Bachar el-Assad, je ne vois pas comment il peut participer à la conférence de Genève II."
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