jeudi 6 juin 2013
La Babel mondialiste se dispute autour des panneaux solaires
La Babel mondialiste se dispute autour des panneaux solaires
Conflit typique du mondialisme entre Bruxelles et Pékin, après la ténébreuse alliance entre le capitalisme apatride et le communisme totalitaire. La décision de la Commission européenne d’instaurer des taxes provisoires sur le solaire chinois, malgré l’opposition de plusieurs Etats de l’UE (dont l’Allemagne) et les menaces de représailles commerciales de Pékin, pourrait avoir de forts enjeux planétaires.
Dans un bras de fer risqué et préparé dans les bureaux bruxellois (1), « l’exécutif européen » a décidé à l’unanimité d’imposer des taxes sur les importations de panneaux solaires, de cellules photovoltaïques et de composants chinois. C’est un illustre inconnu qui l’a annoncé : le commissaire chargé du Commerce, Karel De Gucht. « Ce n’est pas une mesure protectionniste », a-t-il assuré, comme si le protectionnisme était un péché. Pour lui, l’instauration de ces taxes est une « mesure d’urgence pour donner un ballon d’oxygène à un secteur qui souffre » des pratiques de dumping des firmes chinoises.
Plusieurs entreprises allemandes (Q-Cells et Solarhybrid) et françaises (Solar France) ont déjà mis la clé sous la porte. D’autres ont été reprises, comme la Française Photowatt par EDF. Quelque 30 000 emplois sont en jeu, selon Bruxelles. En revanche, l’Alliance pour une énergie solaire abordable (Afase), qui regroupe beaucoup de fabricants chinois, a affirmé que cela allait « sévèrement heurter le niveau de demande, ce qui entraînera des pertes d’emplois et portera un coup important à l’industrie solaire européenne ».
Malgré son coup de force, la Commission espère toujours parvenir à une solution à l’amiable. En signe de bonne volonté, elle a opté pour une réponse graduée : à partir du 6 juin, les importations de produits chinois de l’industrie solaire seront taxées à hauteur de 11,8 %, et si aucun accord n’est trouvé avec Pékin dans les deux mois, le taux sera relevé à 47,6 % en moyenne. « La balle est dans le camp des Chinois », a estimé De Gucht. « Il est clair que si la Chine n’apporte pas de solution d’ici au 6 août, des taxes plus élevées seront appliquées », a-t-il insisté. Mais, dans le même temps,« nous laissons la possibilité à nos amis chinois de parvenir à une solution négociée ».
La Chine a évidemment très mal réagi et a déjà répliqué par des mesures visant des produits européens, lançant notamment une enquête sur les vins européens. « Le protectionnisme de l’Union européenne adresse un mauvais message à la Chine et au monde. Plutôt que de chercher une solution gagnante pour les deux parties afin de se sortir de ses problèmes internes, elle (l’UE) en fait porter la responsabilité ailleurs », a estimé l’agence de presse officielle Chine nouvelle. « Le protectionnisme d’un côté ne peut déboucher que sur du protectionnisme de l’autre côté. L’UE devra porter la responsabilité d’une éventuelle guerre commerciale si une telle hypothèse se réalise », a-t-elle ajouté.
« On continue à négocier avec les Chinois mais on le fait désormais avec le pistolet chargé », résume une source communautaire sous couvert d’anonymat. Mais pourquoi cette sorte de « première » européenne (en termes de protection) pour le secteur solaire et non pour le secteur textile par exemple, tout aussi victime du dumping chinois ? On nage dans l’empire de Mammon et le règne de l’économisme, indifférents en réalité au sort des hommes et des entreprises que ce soit en Chine ou en Europe ! « C’est un très gros dossier, plus de 20 milliards d’euros. Il implique d’énormes intérêts. Avec la Chine, nous ne parlons plus de chaussures, de textile, de tubes d’acier ou de vaisselle. Les panneaux solaires sont des produits complexes, avec une chaine d’approvisionnement planétaire », confie cyniquement De Gucht dans Le Figaro économie.
Il ajoute : « La discussion aura des ramifications pour tout le secteur des hautes technologies. Je compte en profiter pour aborder l’écueil suivant : les exportations chinoises dans le domaine des réseaux de téléphonie mobile 4G. L’idéal serait de façonner avec Pékin un modèle de résolution des conflits commerciaux pour l’avenir. Les Etats-Unis font face au même défi. Nous aurons des idées à échanger avec eux. » On comprend bien que nous ne sommes pas dans une volonté légitime de subordonner l’économie mondiale à une morale politique selon l’encyclique sociale de Benoît XVI ou les propos récents du Pape François, mais dans une volonté babélienne de subordonner la politique des nations à une « morale » économique : « Faisons des briques… Bâtissons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » (Gen XI).
Quand la fabrication des « briques » doit seule unifier l’univers sans autre référence morale et métaphysique, quelle meilleure organisation politique qu’un Etat mondialiste (encore multi-polaire) d’autant plus efficace et totalitaire qu’il sera débarrassé des sociétés naturelles en dessous de lui et du Créateur au-dessus ? Par un capitalisme libéral-communiste : méfions-nous des faux oxymores ! Cette dispute sur les panneaux solaires met singulièrement en relief le symbolisme de la Tour de Babel jusque dans son impasse : — Nihil novi sub sole !
(1) A ce stade, l’avis des Etats membres n’était que consultatif, mais à la fin de l’année, ils voteront pour prolonger les mesure pendant cinq ans. Le risque de voir la Commission désavouée est donc important. « M. De Gucht risque la Bérézina en fin d’année s’il ne parvient pas à obtenir une majorité qualifiée » pour imposer des taxes permanentes, a résumé le coprésident des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit. Un tel scénario serait une première. L’UE devrait alors rembourser aux producteurs chinois les droits de douane prélevés de manière provisoire !
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1 commentaires:
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