samedi 9 février 2013
Abandon de pauvres
Abandon de pauvres
Cent trente millions de repas qui ne seraient plus servis alors que toutes les études attestent de l'inquiétante augmentation de la pauvreté dans nos pays. C'est une bien curieuse manière d'appréhender les enjeux de nos sociétés que celle des technocrates bruxellois n'acceptant pour toute croissance que celle de la misère au nom des contraintes budgétaires.
Quel discrédit pour l'Europe! Comment peut-on prétendre porter le progrès de l'humanité quand chez soi on n'est pas capable des solidarités élémentaires ? Comment cette brutale interpellation sociale et politique peut-elle laisser sans réaction une institution européenne qui ne met pas aux premiers rangs de ses préoccupations la générosité envers les plus fragiles de ces citoyens et leur dignité? On sait depuis longtemps que la crise des riches fait surtout souffrir les pauvres. Mais faut-il s'en accommoder jusqu'à culpabiliser les faibles au nom des idéologies libéralo-financières? L'entraide et la charité sont-elles devenues dérisoires sous le marteau de nos égoïsmes que nous soyons aveugles au désespoir des autres?
Drôle de spectacle qui nous montre l'Europe sauvant toutes les banques sauf la Banque alimentaire, l'Europe condamnant la France pour avoir taxé les fadas provençaux du Mandarom. Et le tout dans l'indifférence de nos élus et de nos intégristes trop occupés à s'écharper en épiant ce qui se passe dans le lit des Français.
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