L'amendement prévoit que la taxe forfaitaire en vigueur pour la flotte grecque, en fonction du tonnage, soit étendue "aux propriétaires étrangers ou aux sociétés de navigation pour les bateaux sous pavillon étranger qui sont gérés par des sociétés grecques ou étrangères installées en Grèce.
Selon la même source, une importante partie de la flotte grecque sous pavillon étranger, la première au monde, entre dans cette catégorie. En pratique, la Grèce percevra la différence entre la taxe forfaitaire qu'elle impose et les impôts, très peu élevés, perçus par les dispensateurs de pavillons étrangers.
Les autorités grecques espèrent que cette mesure ne provoquera pas de fuite généralisée des sociétés concernées, au vu notamment de son coût relativement faible pour les nouveaux contribuables.
Mais le ministère n'était pas en mesure de fournir dans l'immédiat d'estimations chiffrées, alors que la contribution fiscale du secteur reste de toute manière inconnue de longue date. Selon des sources proches du dossier, les revenus attendus tournent dans l'immédiat autour de 100 millions d'euros par an.
L'opposition de gauche radicale, Syriza, a pour sa part dénoncé un effet de manche sans réelles retombées financières, visant surtout à calmer la grogne montant dans le pays surendetté et soumis à une rigoureuse austérité contre les privilèges fiscaux des armateurs.
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