"Ma colère est née de vos jugements à l'emporte-pièce (...). Et de cette mesquinerie ordinaire qui vous agite tant", écrit Catherine Deneuve, dans une lettre titrée : "Monsieur Torreton..." "Ce n'est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique ! A son talent ! Ce 'gâchis' dont vous parlez... De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante ?", ajoute-elle.
"UN HOMME VACILLANT"
"Quant à la parole officielle 'déchéance, minable'... elle n'est pas digne d'hommes d'Etat", tranche l'actrice. La semaine dernière, le premier ministre Jean-Marc Ayrault avait jugé "assez minable" l'exil fiscal en Belgique de Gérard Depardieu, le ministre du travail Michel Sapin voyant pour sa part "une forme de déchéance personnelle" dans l'attitude de l'acteur.
Selon elle, Philippe Torreton attaque un "homme vacillant" qui ne "donne en pâture que lui-même". "L'homme est sombre, mais l'acteur est immense et vous n'exprimez finalement que votre rancœur", estime l'actrice, qui se demande : "Qu'auriez-vous fait en 1789, mon corps en tremble encore !" Et de conclure sa missive par ces mots : "Avec ma sincère déception."
vendredi 21 décembre 2012
Depardieu : Deneuve défend "l'acteur immense" face à "la vindicte salissante" de Torreton
L'actrice signe vendredi 21 décembre dans Libération une tribune dans laquelle elle exprime sa "colère née des jugements à l'emporte-pièce" de Philippe Torreton à l'encontre de Gérard Depardieu.
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