Sondage exclusif Atlantico/ Mediaprism.
Une enquête qui dresse le premier tableau de bord de la cote de
confiance envers François Hollande sur 9 grands enjeux. Sur la plupart
d’entre eux, la confiance est, dès ce lendemain d’élection, soit neutre
soit réservée.
Cette première enquête, à chaud après
l’élection, dresse le point 0 du premier tableau de bord
Mediaprism/Atlantico de la cote de confiance envers François Hollande.
Ce nouveau rendez-vous s’établira sur un rythme régulier, s’enrichira,
et comportera à la fois des indicateurs barométriques et des questions
d’actualité.
Sur 9 grands enjeux testés, la confiance est dès ce lendemain d’élection au mieux neutre, souvent réservée.
Une victoire … sans attente de miracles : seul un quart des Français pensent que cette élection va améliorer leur vie quotidienne.
Il semble que les électeurs soient plutôt inquiets que convaincus.
Dans
le sens de cet accueil immédiatement critique ou du moins ni chaleureux
ni béat: 55% des Français pensent que cette élection va changer leur
vie quotidienne, mais seulement 23% l’anticipent de façon positive et
32% de façon négative, soit un solde négatif de 9 points.
Même
les électeurs de François Hollande ne sont « que » 51% » à être
convaincus que cette élection va changer leur vie quotidienne en bien.
Sans doute là aussi, un nouveau défi à relever pour le nouveau Président.
Question
: Pensez-vous que cette élection présidentielle va dans les mois à
venir et les années qui viennent changer votre vie quotidienne ?
Pas d’état de grâce : d’emblée une
majorité de Français ne fait pas confiance à François Hollande sur le
chômage, le déficit public et le pouvoir d’achat
Au
terme d’une campagne qui a tenté de répondre aux inquiétudes des
Français, qui a insisté sur la gravité de la situation économique et sur
l’urgence à y répondre, le nouveau Président élu ne bénéficiera pas
d’état de grâce. Crise oblige, les réponses ne peuvent attendre, et les
Français restent sur le fond sceptiques quant au pouvoir politique à
peser sur la conjoncture. Une élection qui a générée enthousiasme et
mobilisation face au clivage des personnalités, des styles et des
convictions, mais des Français qui semblent désabusés quant à la
capacité du nouveau Président à faire bouger les lignes.
François Hollande recueille tout juste la confiance d’un Français sur deux
ou un peu plus sur 3 dimensions, la première d’entre elles étant une
valeur qu’il a beaucoup défendue tout au long de sa campagne et lors du
débat de l’entre deux-tours : « être un président éthique et non-partisan » (52% des Français lui accordent leur confiance sur ce point), « donner une bonne image de la France » (51%), et « défendre les intérêts de la France dans le monde » (50%).
Pour
les autres dimensions, le nouveau Président élu est d’emblée invité à
faire ses preuves, il n’est pas crédité de confiance dès son entrée en
fonction:
- 51%
des Français ne lui font pas confiance sur l’idée qu’il appliquera les
mesures annoncées lors de la campagne. Même si, comme son prédécesseur,
il l’a martelé pendant la campagne, l’opinion publique est sceptique et
fait la part des choses entre campagne et mandat.
- 56%
ne lui accordent pas leur confiance non plus sur sa capacité à prendre
des décisions qui s’imposent même si elles sont impopulaires,
une faiblesse largement répétée par le président sortant lors de la
campagne et dont les Français semblent convaincus malgré le mandat
confié.
Sur 3 enjeux structurels et qui touchent au quotidien des Français, ils sont 60% ou plus à ne pas lui faire confiance:
- Réduire le chômage : 60% ne lui font pas confiance ;
- Améliorer le pouvoir d’achat : 60% ne lui font pas confiance
- Réduire le déficit public : 62% ne lui font pas confiance
Finalement, comme une synthèse, 59% des Français ne font pas confiance au lendemain de son élection à François Hollande pour redresser la France.
La méthodologie
Échantillon
de 3 369 personnes, représentatif de la population Française âgée de 18
ans et plus, dont 3 010 électeurs qui se sont exprimés le dimanche 6
mai.
Méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, catégorie d’agglomération et région.
Les
interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI
- Computer Assisted Web Interviewing), les 6 et 7 mai après l’annonce
des résultats.
A propos de Mediaprism
Mediaprism, filiale du Groupe Mediapost, est le 1er groupe de communication intégré au service des marques et des associations. La force de Mediaprism s'articule autour de deux savoir-faire : la maitrise de la connaissance client et le conseil stratégique et créatif. Cette
offre globale de communication basée sur la connaissance client est
nourrie par une base de plus de 36 millions de consommateurs français
dont 20 millions d'internautes, est déclinable en marketing relationnel,
opérationnel, interactif, publicité commerciale, relations medias,
études, enquêtes d'opinion,... dans des secteurs aussi différents que le
Caritatif, le Corporate, la Distribution ou la Banque-Assurance. En particulier, le pôle Enquêtes et Opinion de Mediaprism gère des enquêtes de toute nature et dans tous les secteurs.
Ces enquêtes sont aujourd'hui un élément central de la connaissance
clients et d'analyse de l'évolution des Français dans leur vie de
consommateurs mais aussi de citoyens, salariés. Mediaprism (19 millions
d'euros de CA en 2011) est présent en France, en Belgique, en Espagne et
au Royaume-Uni.
A propos de NewCorp
NewCorp
Conseil est un cabinet de conseil indépendant créé et dirigé par Alain
Renaudin qui propose de relier stratégies de communication et stratégies
d’opinion, en mettant à contribution les différentes expertises issues
de son parcours en tant que Président de l’agence de communication DDB
Corporate et Directeur Général adjoint de l’Institut d’Etudes Ifop.
D’emblée,
une majorité de Français ne fait pas confiance à François Hollande sur
le chômage, le déficit public et le pouvoir d’achat
Au
terme d’une campagne qui a tenté de répondre aux inquiétudes des
Français, qui a insisté sur la gravité de la situation économique et sur
l’urgence à y répondre, le nouveau Président élu ne bénéficiera pas
d’état de grâce. Crise oblige, les réponses ne peuvent attendre, et les
Français restent sur le fond sceptiques quant au pouvoir politique à
peser sur la conjoncture. Une élection qui a générée enthousiasme et
mobilisation face au clivage des personnalités, des styles et des
convictions, mais des Français qui semblent désabusés quant à la
capacité du nouveau Président à faire bouger les lignes.
François Hollande recueille tout juste la confiance d’un Français sur deux
ou un peu plus sur 3 dimensions, la première d’entre elles étant une
valeur qu’il a beaucoup défendue tout au long de sa campagne et lors du
débat de l’entre deux-tours : « être un président éthique et non-partisan » (52% des Français lui accordent leur confiance sur ce point), « donner une bonne image de la France » (51%), et « défendre les intérêts de la France dans le monde » (50%).
Pour
les autres dimensions, le nouveau Président élu est d’emblée invité à
faire ses preuves, il n’est pas crédité de confiance dès son entrée en
fonction:
- 51%
des Français ne lui font pas confiance sur l’idée qu’il appliquera les
mesures annoncées lors de la campagne. Même si, comme son prédécesseur,
il l’a martelé pendant la campagne, l’opinion publique est sceptique et
fait la part des choses entre campagne et mandat.
- 56%
ne lui accordent pas leur confiance non plus sur sa capacité à prendre
des décisions qui s’imposent même si elles sont impopulaires,
une faiblesse largement répétée par le président sortant lors de la
campagne et dont les Français semblent convaincus malgré le mandat
confié.
Sur 3 enjeux structurels et qui touchent au quotidien des Français, ils sont 60% ou plus à ne pas lui faire confiance:
- Réduire le chômage : 60% ne lui font pas confiance ;
- Améliorer le pouvoir d’achat : 60% ne lui font pas confiance
- Réduire le déficit public : 62% ne lui font pas confiance
Finalement, comme une synthèse, 59% des Français ne font pas confiance au lendemain de son élection à François Hollande pour redresser la France.
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