TOUT EST DIT

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mercredi 9 mai 2012

IL AURAIT DÛ L'ÉCRIRE !!!
Françaises, Français, mes chers compatriotes,

Lorsque je fais le bilan du temps écoulé, que je passe en revue tous les évènements qui se sont produits et les transformations que j’ai tenté d’apporter à notre société depuis mon élection (je vous rappelle que c’est vous qui m’avez élu en mai 2007), je me dis que les Français sont d’éternels insatisfaits et que, quoi qu’on fasse, il y a toujours 50 % de mécontents, le reste n’étant pas plus heureux non plus.
Même si j’ai parfois, comme les autres gouvernements, un peu dérapé j’ai voulu que notre pays entre dans la modernité.
Alors, Carla et moi avons décidé de vous offrir le plus beau cadeau : je vous présente ici ma démission de Président de la République Française et ai décidé de partir au bout du monde avec Carla et toute ma petite famille, avec notre «bling bling» qui vous fait tellement rigoler, ma Breitling à 58 000 euros, et tout le reste.
Je vais vendre mon magnifique appartement de Neuilly-sur-Seine que vous aimeriez bien posséder, et je vais vivre avec l’argent qu’il me rapportera ainsi qu’avec les retraites que je vais toucher de toutes mes précédentes fonctions… Enfin… Tant que les caisses pourront payer.
Nous bronzerons nos corps de riches sur les yachts de Vincent (Bolloré), nous irons visiter à nouveau les pyramides en compagnie de notre ami le Roi du Maroc, et ainsi nous n’aurons plus à subir vos éternelles jérémiades.
Je n’aurai plus à m’occuper de tous ces étudiants encapuchonnés, qui pensent à la retraite avant de penser à travailler, et qui sont toujours prêts à casser du CRS ainsi que le ministre de l’éducation, quel qu’il soit.
Je n’aurai plus à serrer la main de tous ces syndicalistes qui pénalisent tous les français avec leurs grèves à répétition, malgré leurs seulement 7% de représentativité, malgré les très gras salaires de syndicalistes qu’ils encaissent, et qui croient avoir la solution à tous les problèmes actuels en appliquant à la France les principes qui ont mené l’URSS à sa perte et son peuple à la famine et la misère, ceux-là qui refusent de participer, au nom d’un sectarisme archaïque et d’avantages acquis et pour beaucoup obsolètes, ce qui contribue à appauvrir un peu plus le pays.
Je ne verrai plus les socialistes toujours prêts à défendre les sans-abris, mais qui eux, les pauvres, habitent Place des Vosges et dans le VIIème arrondissement, qui défendent la diversité et le multiculturalisme, mais qui envoient leurs enfants dans des écoles d’élites ou les seuls musulmans sont les rejetons d’ambassadeurs et d’hommes d’États.
Fini de ces « penseurs » qui veulent faire croire aux français que notre pays est une dictature, un pays où la police est prête à casser de l’immigré, et qui ne sont pas capables de voir que si les immigrés ne semblent pas être pressés de retourner chez eux, c’est parce que là-bas, la police les massacreraient pour de bon, s’ils osaient brûler une seule voiture.
Fini avec ceux qui prétendent que la déferlante du tiers monde est une chance pour la France, mais qui crient lorsque les policiers ne sont jamais là quand on a besoin d’eux, dès qu’un « immigré » touche à leur voiture ou pique le portable de leur fils.
Fini les grèves de la SNCF et de la RATP, déclenchées par des hommes chouchoutés comme s’ils fourraient encore du charbon dans des locomotives à vapeur, qui font un caca nerveux dès qu’on leur demande une minute de travail supplémentaire, payée double en plus, mais qui voyagent gratuitement sur toutes les lignes, toute l’année, et même pendant les vacances.
Fini avec ces fonctionnaires qui fonctionnent à l’envers et qui trouvent le moyen, en étant deux fois plus nombreux par habitant qu’aux États-Unis ou qu’en Allemagne, sans parler du Japon, de fournir un service trois fois plus mauvais (c’est vous qui le dites).
Terminé, les journalistes qui passent leur temps à critiquer mon train de vie mais qui sont tout heureux quand je les emmène se balader aux quatre coins du monde, aux frais du contribuable.
Alors je pars et je vous laisse.
Débrouillez vous avec François Hollande, avec la CGT, avec le Parti Communiste aux mains ensanglantées de plus cent millions de morts et qu’on n’ose même pas interdire, avec la Fédération des Parents d’Élèves qui s’intéresse plus à défendre l’idéologie gauchiste, les enseignants, que leurs propres enfants, avec le nucléaire qui pourtant nous sauver un peu de la panade, avec les heures sup que vous avez volées parce que pendant les heures payées vous avez tiré au flanc, avec le chômage qui incite à tout, sauf à retrouver du travail, avec la retraite à 55 ans, avec EDF GDF, le Dalaï-Lama, BHL et Fabius, et tant pis pour Canteloup et Ruquier.
Arrangez-vous avec la hausse du pétrole qui va bientôt repartir, avec la récession, la vraie, qui n’est pas prête de se terminer, tandis que d’autres pays sont en plein boum économique. Vous qui avez voulu être plus malins que les autres, qui avez cru que vous alliez pouvoir placer votre argent mieux que votre voisin de palier, et qui, aujourd’hui demandez à l’Etat de prendre en charge vos pertes en les déduisant de vos impôts. Quand est ce que vous comprendrez que l’Etat, n’est pas votre maman ?
Demandez aux socialistes, demandez à Ségolène Royal, Madame «je-sais-tout-sur-tout-et-vous-offrirai-la-belle-vie-si-vous-votez-pour-moi» et son «Désir d’Avenir», définitivement embourbé dans un passé sans espoir. Qui, en passant, touche un tas d’allocations familiales malgré ses énormes revenus et confie l’éducation de ses enfants à une nounou que vous payez avec vos impôts.
Réclamez lui, au maire de Paris, qu’il libère la profession de chauffeur de taxi afin que l’on puisse enfin trouver des taxis à tous les coins de rue, à toute heure du jour et de la nuit, et pour cinq euros la course, comme à New York ou à Berlin, puisqu’il a rendu les routes impraticables. Demandez qu’il supprime cette escroquerie obligatoire qu’est le service à 15% dans les cafés et les restaurants, qu’on vous sert avec la soupe à la grimace.
Demandez leur de vous faire travailler moins pour gagner plus, car on dirait bien que vous n’avez pas encore compris que les trente-cinq heures vous ont gravement appauvri, et que nos concurrents s’en frottent encore les mains.
Demandez leur de rétablir un peu de démocratie dans notre horrible pays, demandez leur de combler vos fins de mois difficiles, et de vous payer vos prochaines vacances à Mayotte (tiens ! je les avais oubliés les DOM-TOM).
Demandez leur par la même occasion de prendre leur argent aux riches pour le donner aux pauvres – que vous êtes forcément – alors que vous voudriez bien devenir riches. Du jamais vu même après 1789 et même en coupant la tête de Louis XVI!
Et quand les riches seront pauvres et qu’ils ne vous donneront plus de travail, que votre futur super idéal gouvernement ne saura plus à qui prendre l’argent, moi je serai LOIN et HEUREUX, sans vous bien sûr, qui avez souhaité mon départ avec tant de ferveur.
Mes chers compatriotes, je vous laisse à vos grèves pour la retraite, à vos fantasmes qui ridiculisent la France. Je vous souhaite l’avenir que vous avez bien cherché, et que vous êtes en train d’atteindre.

Carla et moi, vous em………brassons.

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