La « dictature » du CSA démarre cette semaine. Alors que la campagne présidentielle entre dans sa période la plus intéressante, radios et télévisions vont moins traiter de politique. Absurde, illogique, bizarre Jean-Pierre Pernaut nous confie : « Les Français vont s'intéresser au fond ; nous devons nous arrêter à la forme. Au temps de parole. Si un candidat annonce une idée intéressante, on ne pourra pas développer. » À la télévision et à la radio, la campagne est presque finie. D'ici le 22 avril, pas de débat. Les émissions politiques s'arrêtent. Plus d'analyses. Ou presque. Pas de panique, la presse écrite prend le relais ! Certains candidats ne manqueront pas de nous le reprocher : nous jouirons d'une vraie liberté pour approfondir, vérifier, contredire, tendre le micro ou plutôt le stylo aux électeurs, bref faire du journalisme. Le CSA est devenu l'allié des journaux. Notre liberté nous autorisera à mettre « de côté », voire à dénoncer des valeurs antidémocratiques ou antirépublicaines de certains candidats. Bien sûr, nous redeviendrons séduisants pour ces derniers. Jusqu'ici attirés comme des moustiques par les projecteurs de l'audiovisuel, ils accordaient peu d'intérêt aux sollicitations des journaux. La situation risque de changer. Pas question pour autant que le Courrier picard s'implique pour l'un ou l'autre pendant cette période excitante qui mettra en valeur la force de l'écrit : celle de procéder à un « arrêt sur images » des propositions. Mais ce n'est pas au CSA que nous devons rendre des comptes. C'est à nos lecteurs. Dont les réactions, écrites bien sûr, ont plus que jamais leur place dans ces colonnes.
lundi 19 mars 2012
La campagne passe à l'écrit
La « dictature » du CSA démarre cette semaine. Alors que la campagne présidentielle entre dans sa période la plus intéressante, radios et télévisions vont moins traiter de politique. Absurde, illogique, bizarre Jean-Pierre Pernaut nous confie : « Les Français vont s'intéresser au fond ; nous devons nous arrêter à la forme. Au temps de parole. Si un candidat annonce une idée intéressante, on ne pourra pas développer. » À la télévision et à la radio, la campagne est presque finie. D'ici le 22 avril, pas de débat. Les émissions politiques s'arrêtent. Plus d'analyses. Ou presque. Pas de panique, la presse écrite prend le relais ! Certains candidats ne manqueront pas de nous le reprocher : nous jouirons d'une vraie liberté pour approfondir, vérifier, contredire, tendre le micro ou plutôt le stylo aux électeurs, bref faire du journalisme. Le CSA est devenu l'allié des journaux. Notre liberté nous autorisera à mettre « de côté », voire à dénoncer des valeurs antidémocratiques ou antirépublicaines de certains candidats. Bien sûr, nous redeviendrons séduisants pour ces derniers. Jusqu'ici attirés comme des moustiques par les projecteurs de l'audiovisuel, ils accordaient peu d'intérêt aux sollicitations des journaux. La situation risque de changer. Pas question pour autant que le Courrier picard s'implique pour l'un ou l'autre pendant cette période excitante qui mettra en valeur la force de l'écrit : celle de procéder à un « arrêt sur images » des propositions. Mais ce n'est pas au CSA que nous devons rendre des comptes. C'est à nos lecteurs. Dont les réactions, écrites bien sûr, ont plus que jamais leur place dans ces colonnes.
La « dictature » du CSA démarre cette semaine. Alors que la campagne présidentielle entre dans sa période la plus intéressante, radios et télévisions vont moins traiter de politique. Absurde, illogique, bizarre Jean-Pierre Pernaut nous confie : « Les Français vont s'intéresser au fond ; nous devons nous arrêter à la forme. Au temps de parole. Si un candidat annonce une idée intéressante, on ne pourra pas développer. » À la télévision et à la radio, la campagne est presque finie. D'ici le 22 avril, pas de débat. Les émissions politiques s'arrêtent. Plus d'analyses. Ou presque. Pas de panique, la presse écrite prend le relais ! Certains candidats ne manqueront pas de nous le reprocher : nous jouirons d'une vraie liberté pour approfondir, vérifier, contredire, tendre le micro ou plutôt le stylo aux électeurs, bref faire du journalisme. Le CSA est devenu l'allié des journaux. Notre liberté nous autorisera à mettre « de côté », voire à dénoncer des valeurs antidémocratiques ou antirépublicaines de certains candidats. Bien sûr, nous redeviendrons séduisants pour ces derniers. Jusqu'ici attirés comme des moustiques par les projecteurs de l'audiovisuel, ils accordaient peu d'intérêt aux sollicitations des journaux. La situation risque de changer. Pas question pour autant que le Courrier picard s'implique pour l'un ou l'autre pendant cette période excitante qui mettra en valeur la force de l'écrit : celle de procéder à un « arrêt sur images » des propositions. Mais ce n'est pas au CSA que nous devons rendre des comptes. C'est à nos lecteurs. Dont les réactions, écrites bien sûr, ont plus que jamais leur place dans ces colonnes.
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