Comment ne pas s’indigner devant la page d’accueil du site de François Hollande, qui présente une photo du candidat, tout sourire, aux côtés d’enfants d’une école de Seine Saint Denis, qu’il a rencontrés « afin de partager un moment de recueillement avec des jeunes élèves » ?
Comment ne pas s’indigner en lisant le fil Twitter de Manuel Valls, qui écrit un tweet en pleine synagogue, lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes ?
Comment ne pas s’indigner en constatant que le candidat Hollande n’a pas pu s’empêcher de prendre la parole, avant même le président de la République, ce matin ?
Comment ne pas s’indigner devant l’équipe de 5 personnes, dont plusieurs communicants, que François Hollande a emmené avec lui à Montauban, pour la cérémonie officielle ?
La page d’accueil du site de François Hollande est éloquente : on y voit une photo du candidat, visiblement ravi, arborant un large sourire, au milieux d’enfants. Malheureusement, le titre de la photo rappelle la terrible vérité : « Tuerie de Toulouse: François Hollande observe une minute de silence dans une école de la Seine-saint-Denis ». Hollande a donc osé, sur son propre site de campagne (censé, donc, assurer la campagne du candidat), se servir des attentas pour faire son auto-promotion.
Le 19 mars, à la suite de la tuerie de Toulouse, le candidat socialiste se rendait à la synagogue Nazareth, afin de rendre hommage aux victimes. En consultant le compte Twitter de Manuel Valls, ont réalise que Hollande, Valls et Valérie Trierweiler (la journaliste de Direct 8, qui gère parallèlement la communication du candidat), n’étaient en fait là, que pour mener leur campagne. « Sommes avec
Manuel Valls n’était-il pas censé se recueillir et rendre hommage aux victimes ? Pourquoi tweet-il, en pleine célébration religieuse, des messages de promotion pour François Hollande ? Sans parler du manque de respect envers les victimes et leurs proches (un tweet en pleine synagogue, dans ce contexte, c’est inhumain), cet exploitation de l’horreur fait froid dans le dos.
Le 22 mars, François Hollande est venu « rendre hommage » aux victimes, à Montauban. Pour cet hommage, il ne pouvait certainement pas se présenter sans ses trois conseillers de campagne, ni sans sa petite amie, la journaliste de direct 8, Valérie Trierweiler.
Pendants les 4 jours de désarroi national, François Hollande et ses équipes n’ont pas réussi à prendre un peu de hauteur et à mettre la campagne de côté. Pire, ils ont manipulé ce terrible drame à des fins électoralistes.
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