"La crise peut être surmontée pourvu que nous ayons la volonté collective" et "la force de réformer notre pays", a lancé aujourd'hui Nicolas Sarkozy, ajoutant qu'il parlerait aux Français "à la fin du mois" pour leur annoncer les "décisions importantes qu'il nous faut prendre sans perdre de temps".
"Depuis 2008, on a traversé cette crise absolument sans précédent, peut-être depuis un siècle, j'ai choisi de dire la vérité aux Français sur la gravité de la crise. Je leur ai dit qu'il s'agissait d'une épreuve qu'il ne fallait ni sous-estimer, ni dramatiser à l'excès", a-t-il poursuivi.
«On ne répond pas à une crise de cette ampleur par l'agitation»
"On ne répond pas à une crise de cette ampleur par l'agitation, par l'emportement et par la polémique", a ajouté le président de la République dans ses premières déclarations publiques depuis la perte du triple A de la France, dégradée vendredi soir par Standard & Poor's qui a abaissé d'un cran la note de sa dette souveraine. Il n'a toutefois fait aucune allusion directe à cet abaissement.
Lors d'un discours à Amboise en Indre-et-Loire pour le centenaire de la naissance de l'ancien premier ministre Michel Debré, Nicolas Sarkozy a jugé que la crise est une "épreuve pour la France" qu'il ne faut "ni sous-estimer, ni dramatiser à l'excès".
Le président réunit mercredi à l'Elysée les partenaires sociaux pour un "sommet de crise" au cours duquel il doit proposer une série de réformes comme l'instauration d'une TVA sociale, des accords de modulation du temps de travail destinés à renforcer la compétitivité dans les entreprises qui sonneraient la mort définitive des 35 heures et une taxe sur les transactions financières.
dimanche 15 janvier 2012
Sarkozy parlera aux Français "à la fin du mois" sur des "décisions importantes"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire