mardi 3 janvier 2012
Bonne année !
2012, l’année de tous les dangers… 2012, c’est la crise, le chômage, une présidentielle pleine d’embûches, le réchauffement climatique, la planète malade, l’islamisme toutes voiles dehors, cinq fruits et légumes par jour sinon nous mourrons tous du cancer… Que l’on soit de droite ou de gauche, abonné au discours des gros médias ou fan de la presse qui rompt avec la pensée unique – la nôtre – il y a de quoi être morose. « Arrêtez le monde, je veux descendre ! » : c’est ce qu’on chantait à Broadway en 1961 et depuis, on peut dire que les motifs de dire « stop ! » se sont accumulés.
Ce désespoir profond de nos sociétés occidentales se traduit en plaquettes de Prozac et autres antidépresseurs pour lesquels la France détient un record de prescriptions, en taux de suicides et de tentatives de suicide dans un contexte qui paraît de plus en plus hostile ; le pessimisme est à la mode. 55 % des Français partagent ce sentiment, ont-ils répondu à un sondage Harris Interactive, et 90 % placent le chômage en tête de leurs préoccupations. On sait ce que valent les sondages, mais là, c’est une tendance lourde.
Pire que le pessimisme – qui permet de ne pas voir les choses en rose et de passer à l’action, comme dirait Chesterton – le fatalisme : une majorité de Français ne croit plus qu’un gouvernement, quel qu’il soit, puisse résoudre les montagnes de problèmes qui s’accumulent sur nos têtes, qu’ils soient réels ou supposés.
Et je viens quand même, au nom de la rédaction et de toute l’équipe de Présent, vous souhaiter la bonne année ?
Mais oui, et plutôt deux fois qu’une ! C’est lorsque l’espoir s’effrite que l’espérance peut donner toute sa mesure : l’espérance qui nous fait regarder les choses d’en haut et la perspective du bonheur sans fin ; cette espérance fondée sur la bonté d’un Père qui n’oubliera jamais ses enfants.
Qui n’oubliera jamais la France, fille aînée de l’Eglise.
C’est l’année johannique : nous fêterons, en même temps que l’Epiphanie – et les trente ans de Présent ! – les 600 ans de la naissance de Jeanne d’Arc. Et en ce 3 janvier, les 1 500 ans de la mort de sainte Geneviève, patronne de Paris, celle qui a protégé la ville face à Attila et à ses Huns… Elles sont intervenues lorsque tout semblait perdu. Elles sont encore plus puissantes aujourd’hui pour…
Pour empêcher la dilution de la France dans l’Europe.
Pour donner cœur au sursaut national dont la France a besoin.
Pour sauver un pays dont les lois vont à la dérive et remettre les choses à l’endroit.
2012 sera un an de grâce. Un temps de mobilisation pour nous, pour les chrétiens d’Orient, pour les droits des chrétiens et des Français en France.
Chaque jour, tant que Dieu nous prêtera vie et que vous soutiendrez et diffuserez Présent, nous vous donnerons des nouvelles de ce monde qui nous entoure et de cette espérance qui nous anime. Quand même et toujours !
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