L'Allemagne semble avoir perdu son statut de valeur refuge. Elle subit à son tour la défiance des investisseurs. Pour s'endetter, elle doit désormais offrir un taux d'intérêt supérieur à celui des Etats-Unis.
" Les Etats-Unis inspirent désormais davantage confiance que l'Allemagne. Aujourd'hui, les Américains s'endettent à 1,88%, contre 2,21% pour les partenaires d'Outre-Rhin. Au début du mois, c'était l'inverse ". Les écarts de taux - spreads comme disent les hommes de l'art - ne sont pas encore très importants, mais la symbolique financière a son importance en période d'incertitude et d'agitation. Une autre mutation bien plus inquiétante se dessine : le " sell-off " selon ledit expert : " Depuis peu, les investisseurs passent vendeurs sur tous les titres libéllés en euros. Jusqu'alors, les cessions d'obligations émises par les banques italiennes, françaises et espagnoles s'accompagnaient d'achats équivalent en emprunt allemands. Cette fois, ils cèdent tout sans discernement ". Après le " fly to quality and Germany ", le back to USA ?
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