Selon le gouvernement italien, le président français, Nicolas Sarkozy, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont "réaffirmé (jeudi) leur soutien à l'Italie, se disant conscients qu'un écroulement de l'Italie amènerait inévitablement à la fin de l'euro, provoquant un arrêt du processus d'intégration européenne aux conséquences imprévisibles".
M. Sarkozy et Mme Merkel ont par ailleurs exprimé leur "confiance" en M. Monti et leur "conviction de l'engagement" de l'Italie "dans l'effort commun destiné à trouver des solutions à la grave crise financière et économique de la zone euro", a ajouté le gouvernement italien.Pour cela, Paris et Berlin ont annoncé qu'ils allaient faire des propositions communes de modification des traités européens, qui seront dévoilées par Nicolas Sarkozy, le 9 décembre. Par contre, le mini-sommet n'a toujours rien décidé concernant le rôle de la Banque centrale européenne (BCE).
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De son côté, M. Monti a confirmé l'objectif de l'Italie d'atteindre l'équilibre budgétaire en 2013, comme il l'a indiqué jeudi à la presse, et a assuré que Rome adopterait "rapidement" des mesures pour relancer une croissance en panne.
Le gouvernement italien indique par ailleurs que le conseil des ministres a déjà "entamé la discussion pour identifier le parcours à entreprendre, le plus rapidement possible, en vue de définir l'enveloppe de mesures à adopter". L'Italie a payé cher, vendredi, l'enlisement de la crise dans la zone euro avec des taux d'emprunt qui ont bondi à des niveaux record lors d'une émission de dette.
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