Rovertos Spyropoulos, qui préside le fonds IKA-ETAM, a annoncé que des mesures étaient en cours pour traîner devant les tribunaux quiconque aurait touché de l'argent provenant de parents retraités décédés.
Ce scandale, qui coûte environ deux millions d'euros par mois à la collectivité, intervient alors que le pays, qui croule sous une dette colossale, est soumis à une sévère cure d'austérité imposée par le FMI et l'Union européenne en échange d'une aide d'urgence massive.
La fraude a été mise au jour à la suite de vérifications faites en début d'année par le fonds de pension sur des retraités nés il y a plus de 100 ans, puis dans les années qui ont immédiatement suivies.
"Je crains vraiment qu'une fois ces vérifications terminées le 3 septembre, ce chiffre sera multiplié", a confié Rovertos Spyropoulos.
L'enquête sur ces "retraités fantômes" a été lancée après la découverte par le gouvernement socialiste, soucieux de maîtriser un déficit public incontrôlé, de quelque 9.000 retraités centenaires dans les registres officiels - ce qui ferait de la Grèce le pays comptant le plus de centenaires au monde.
Or, le dernier recensement officiel de 2001 fait état d'un chiffre de 1.716 personnes âgées de cent ans et plus.
Les retraités représentent près du quart des 11 millions de Grecs.
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