TOUT EST DIT

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samedi 13 août 2011

La fin de la démocratie ?

La lettre récente de Jean-Claude TRICHET à Silvio BERLUSCONI est un véritable oukase sans précédent, qui met sous tutelle le gouvernement italien.
Le Président de la B.C.E. ne fixe plus des objectifs, mais impose les détails d’une politique en décidant, non seulement pour le chef du gouvernement italien, mais aussi pour le Parlement.

C’est une dérive particulièrement grave qui met fin à la démocratie nationale, sans pour autant y substituer la moindre démocratie européenne, si tant est qu’elle puisse exister.
En imposant une politique, dont d’ailleurs l’efficacité n’a jamais été prouvée (libéralisation du marché du travail, privatisations diverses, etc…) Jean-Claude TRICHET s’arroge les prérogatives des autorités politiques du pays et se transforme en Gouverneur non élu d’un nouveau protectorat.
L’Union Européenne achève ainsi de discréditer totalement l’idée européenne qui sera, bien évidemment, assimilée à des sacrifices aussi injustes qu’inutiles. Car, bien sûr, si l’Italie en est là, comme l’Espagne ou la Grèce, c’est parce qu’elle est victime de la politique de l’euro cher, imposée par le dogmatisme de Monsieur TRICHET.
Le principal responsable se prétend le sauveur…
On le voit donc bien, l’euro, folie économique, devient le moyen d’imposer un fédéralisme antidémocratique. N’était-ce pas d’ailleurs l’objectif de départ, puisque beaucoup savaient qu’il était impossible de réussir une monnaie unique, plaquée sur des économies différentes ?
Le rêve de Messieurs MINC, TRICHET, ou autres, est à la faveur de cette crise de se débarrasser des peuples et de leurs élus.
La fameuse gouvernance dont ils parlent tant revient à concentrer, dans les mains d’une vingtaine de personnes, tous les pouvoirs : le Conseil de la B.C.E. (non élu), la Commission de Bruxelles (non élue), la Cour de Justice de Luxembourg (non élue).
20 personnes imbues de leur dogme au service d’une pensée mondialiste non réaliste et des intérêts d’une petite minorité veulent imposer encore plus de sacrifices aux populations, toujours plus de privilèges pour leurs obligés.
Le choix est simple aujourd’hui, soit les peuples déjouent la manœuvre, soit ils paieront cher leur nouvel esclavage.

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