Le ministre grec a tenu ces propos alors que les Pays-Bas, la Slovénie, l'Autriche et la Slovaquie ont annoncé jeudi qu'ils souhaitaient une garantie (sous la forme d'actifs déposés par le pays emprunteur). Et ce, à l'instar de la Finlande qui est parvenue à un accord cette semaine avec le gouvernement grec pour recevoir des actifs à titre de gage, en contrepartie de son aide.
Ces demandes témoignent des divisions en Europe sur les moyens de faire face à la crise de la dette qui a déjà contraint la Grèce, l'Irlande et le Portugal à demander une assistance financière, et a menacé l'Espagne et l'Italie.
Bien que le montant des actifs demandé par les cinq pays ne soit probablement pas suffisamment important pour faire couler l'accord, il pourrait faire grimper le montant total du plan de sauvetage, qui figure dans l'accord du 21 juillet des dirigeants des 17 pays membres de la zone euro.
L'accord du 21 juillet "n'est pas mis en doute, parce qu'il est d'une importance capitale pour la zone euro", a déclaré le ministre grec des Finances à la radio Skai, observant que le compromis ne concernait pas seulement son pays.
La Commission européenne a émis des objections à l'idée que des pays demandent une garantie en échange de leur participation au plan de sauvetage.
Le montant exact de la contribution de chaque pays dans le cadre du plan de 109 milliards de dollars n'est pas encore connu, car le Fonds monétaire international n'a pas fourni de précisions sur son aide, et la Grèce est toujours en négociations sur les termes du remboursement de la dette avec les banques et d'autres créanciers privés.
Une contribution moindre du secteur privé ou d'autres demandes de garantie pourraient conduire la zone euro et le FMI à mettre davantage que 109 milliards d'euros.
M. Venizelos a observé que l'accord avec la Finlande dépendait de l'approbation des autres pays membres de la zone euro.
Si des discussions sur le sujet et sur les demandes d'autres Etats ont commencé entre des représentants des ministères des Finances à Bruxelles, aucune conclusion n'était attendue cette semaine.
Les Etats membres de la zone euro doivent approuver les détails du financement du nouveau programme de renflouement -en contrepartie de mesures d'austérité-, qui fait suite à un premier plan de sauvetage de 110 milliards d'euros accordé à Athènes en mai 2010. Ces prêts ont évité à la Grèce de se retrouver en défaut de paiement.
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