Il ne fait jamais rien comme les autres, notre Président. Le voici à son tour touché par l’état de grâce, mais à la fin de son mandat. Transfiguré, métamorphosé, désormais prêt pour une retraite silencieuse après avoir commencé par le Fouquet’s et le yacht. Il était hier à Montboudif, afin de saluer la mémoire de Georges Pompidou. Montboudif, dans le Cantal, à peine deux cents habitants, et dont l’heureux maire se nomme Lucien Bonhomme. Loin, si loin de Neuilly, Hauts-de-Seine. Et là-bas, notre Président nous a vanté les vertus de la lenteur, de la tradition française et de l’héritage – et même du gaullisme ! On aurait cru entendre Jacques Chirac à la fin de son deuxième mandat… Il est décidément fort, notre Président, ainsi capable de se réinventer, de faire la rupture avec lui-même à 56 ans. S’il continue comme ça, il fera campagne en nous lisant « La Princesse de Clèves ».
mercredi 6 juillet 2011
Grâce
Il ne fait jamais rien comme les autres, notre Président. Le voici à son tour touché par l’état de grâce, mais à la fin de son mandat. Transfiguré, métamorphosé, désormais prêt pour une retraite silencieuse après avoir commencé par le Fouquet’s et le yacht. Il était hier à Montboudif, afin de saluer la mémoire de Georges Pompidou. Montboudif, dans le Cantal, à peine deux cents habitants, et dont l’heureux maire se nomme Lucien Bonhomme. Loin, si loin de Neuilly, Hauts-de-Seine. Et là-bas, notre Président nous a vanté les vertus de la lenteur, de la tradition française et de l’héritage – et même du gaullisme ! On aurait cru entendre Jacques Chirac à la fin de son deuxième mandat… Il est décidément fort, notre Président, ainsi capable de se réinventer, de faire la rupture avec lui-même à 56 ans. S’il continue comme ça, il fera campagne en nous lisant « La Princesse de Clèves ».
Il ne fait jamais rien comme les autres, notre Président. Le voici à son tour touché par l’état de grâce, mais à la fin de son mandat. Transfiguré, métamorphosé, désormais prêt pour une retraite silencieuse après avoir commencé par le Fouquet’s et le yacht. Il était hier à Montboudif, afin de saluer la mémoire de Georges Pompidou. Montboudif, dans le Cantal, à peine deux cents habitants, et dont l’heureux maire se nomme Lucien Bonhomme. Loin, si loin de Neuilly, Hauts-de-Seine. Et là-bas, notre Président nous a vanté les vertus de la lenteur, de la tradition française et de l’héritage – et même du gaullisme ! On aurait cru entendre Jacques Chirac à la fin de son deuxième mandat… Il est décidément fort, notre Président, ainsi capable de se réinventer, de faire la rupture avec lui-même à 56 ans. S’il continue comme ça, il fera campagne en nous lisant « La Princesse de Clèves ».
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