lundi 11 juillet 2011
Copé et la France rabougrie du PS et du FN
Dimanche à Maussane, Jean-François Copé a appelé à la mobilisation des troupes UMP pour faire gagner Nicolas Sarkozy en 2012.
La campagne est lancée. Elle l'est depuis longtemps déjà et l'on s'en était bien aperçu en écoutant attentivement les échanges « cordiaux » entre les dirigeants de l'UMP et ceux du PS. Mais, dimanche, au moins pour un tant, la politique a repris ses droits et juste après avoir qualifié d' « entourloupe » socialiste la volonté affichée par Martine Aubry de porter plainte contre les sites Internet qui colportent la rumeur selon laquelle son époux serait un avocat islamiste, Jean-François Copé a appelé son camp à la mobilisation.
Devant 2.000 militants réunis à Maussane, Jean-François Copé a motivé ses troupes. La veille, il avertissait par voix de presse Jean-Louis Borloo contre le risque d'un « 21 avril à l'envers ». Dimanche, il prônait la mobilisation générale car c'est, selon lui, l'unique moyen pour l'UMP d'éviter une claque électorale. L'objectif officiel est donc clair : une victoire de Nicolas Sarkozy lors de la prochaine élection présidentielle, face au PS et au FN qui « nous proposent une France rabougrie ».
« Je mesure combien les Français attendent de nous de faire des propositions concrètes face aux injures, aux clameurs et aux attaques personnelles », a déclaré Jean-François Copé. Plus d'attaques personnelles, donc. Enfin, pas tout à fait puisque le secrétaire général de l'UMP n'a pas râté l'occasion d'allumer Marine Le Pen, François Hollande et Martine Aubry.
Sur la première, Jean-François Copé a qualifié ses idées de « folles ». Et, selon lui, la présidente du Front national « a ceci de commun avec la gauche, c'est qu'elle incarne toutes les formes de conservatisme ».
Sur le second, le secrétaire général s'est largement moqué du style made in Hollande. L'ancien premier secrétaire du PS entend être, s'il est élu, un président « normal ». Réponse de Copé ? « M. Hollande mesure sans doute les critères de normalité (...) par rapport aux socialistes, ses amis, a-t-il déclaré. (…) Je vous laisse imaginer la campagne d'idées courageuses qu'il va nous faire. »
Quant à la troisième, Jean-François Copé s'est une nouvelle fois étonné des rumeurs qui porte sur le mari de Martine Aubry, et sur les insinuations de cette dernière, déclarant dimanche au JDD qu'elle savait très bien « qui les lance (ces rumeurs)».
Les idées attendront encore un peu. Pour mobiliser, rien de tel que de cibler les adversaires.
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