La grippe, quelle grippe ? La grippe A, qui nous obsédait, il y a un an, autant dire une éternité. Il y a quelque chose de surréaliste à en reparler aujourd'hui. Mais deux députés dressent le bilan de la vaccination, pour conclure à un échec de santé publique. Principal reproche : le gouvernement a maximisé la crise… Facile à dire, après ! Souvenons-nous de la panique collective, des rappels angoissés du sida et de la canicule. Nous exigions alors des vaccins partout et à toute heure, surtout en-dehors des heures de travail, sans file d'attente. Et quand tout a été prêt, nous avons observé, puis ricané : ils exagèrent ! Oui, mais vous imaginez la panique, s'ils n'avaient pas exagéré, si la grippe avait été plus virulente ? Nos députés diagnostiquent une « crise de confiance » des citoyens envers l'Etat. Mais comment nous faire confiance à nous, citoyens, aussi exigeants qu'inconséquents ?
jeudi 15 juillet 2010
Grippe
La grippe, quelle grippe ? La grippe A, qui nous obsédait, il y a un an, autant dire une éternité. Il y a quelque chose de surréaliste à en reparler aujourd'hui. Mais deux députés dressent le bilan de la vaccination, pour conclure à un échec de santé publique. Principal reproche : le gouvernement a maximisé la crise… Facile à dire, après ! Souvenons-nous de la panique collective, des rappels angoissés du sida et de la canicule. Nous exigions alors des vaccins partout et à toute heure, surtout en-dehors des heures de travail, sans file d'attente. Et quand tout a été prêt, nous avons observé, puis ricané : ils exagèrent ! Oui, mais vous imaginez la panique, s'ils n'avaient pas exagéré, si la grippe avait été plus virulente ? Nos députés diagnostiquent une « crise de confiance » des citoyens envers l'Etat. Mais comment nous faire confiance à nous, citoyens, aussi exigeants qu'inconséquents ?
La grippe, quelle grippe ? La grippe A, qui nous obsédait, il y a un an, autant dire une éternité. Il y a quelque chose de surréaliste à en reparler aujourd'hui. Mais deux députés dressent le bilan de la vaccination, pour conclure à un échec de santé publique. Principal reproche : le gouvernement a maximisé la crise… Facile à dire, après ! Souvenons-nous de la panique collective, des rappels angoissés du sida et de la canicule. Nous exigions alors des vaccins partout et à toute heure, surtout en-dehors des heures de travail, sans file d'attente. Et quand tout a été prêt, nous avons observé, puis ricané : ils exagèrent ! Oui, mais vous imaginez la panique, s'ils n'avaient pas exagéré, si la grippe avait été plus virulente ? Nos députés diagnostiquent une « crise de confiance » des citoyens envers l'Etat. Mais comment nous faire confiance à nous, citoyens, aussi exigeants qu'inconséquents ?
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