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vendredi 14 mai 2010

CRISE GRECQUE - Sarkozy a-t-il menacé de sortir la France de l'euro ?

Le président français Nicolas Sarkozy aurait menacé de sortir la France de l'euro pour forcer l'Allemagne à accepter le sauvetage de la Grèce. C'est en tout cas ce que croit savoir le quotidien espagnol El Pais , qui rapporte des propos du chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, vendredi.

Le journal, proche des socialistes au pouvoir en Espagne, affirme que José Luis Rodriguez Zapatero a déclaré cela lors d'une réunion mercredi avec des barons de son parti, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Madrid. Nicolas Sarkozy aurait ainsi exigé vendredi dernier "un engagement de tous, pour que tout le monde aide la Grèce, chacun selon ses moyens, où la France réexaminer[ait] sa situation dans l'euro".

L'Élysée ne confirme pas

Contacté par lepoint.fr vendredi matin, l'Élysée a refusé de confirmer les propos prêtés à Nicolas Sarkozy. "Nous ne confirmons pas que le président ait tenu de tels propos", a-t-on indiqué. Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont réunis vendredi dernier à Bruxelles pour entériner le plan d'aide à la Grèce , paquet de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans, de l'eurozone et du FMI. La décision de sauver la Grèce de la banqueroute n'a pas été prise facilement, notamment à cause de la réticence de l'Allemagne.

"La France, l'Italie et l'Espagne ont fait front commun face à l'Allemagne et Sarkozy en est arrivé à menacer Merkel de rompre le traditionnel axe franco-allemand", qui est un véritable moteur de l'Union européenne, selon un autre assistant à la réunion. L'Espagne est, avec le Portugal, un des pays de la zone euro fragilisé par la détérioration de ses finances publiques, et José Luis Rodriguez Zapatero a été contraint d'annoncer mercredi des mesures d'austérité supplémentaires et impopulaires, sous la pression des marchés et de ses partenaires européens.

DES CONNARDS FRILEUX VONT PENSER QU'IL A JOUÉ AVEC LE FEU, MAIS FACE AUX NAZIS ALLEMANDS QUI VEULENT DIRIGER L'EUROPE SELON LEURS CRITÈRES, IL FALLAIT CETTE ATTITUDE.

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