"Elle est extrêmement combative", a dit à Reuters un proche de la directrice générale du FMI. "Elle considère cette décision totalement infondée et a chargé son avocat de déposer tous les recours."
Cette affaire porte sur la sentence arbitrale de 2008 qui avait octroyé quelque 400 millions d'euros à Bernard Tapie -dont 45 millions d'euros au titre du préjudice moral- pour clore le long litige qui opposait l'homme d'affaires au Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas.
Les juges cherchent à déterminer si cette sentence est le fruit d'un "simulacre" d'arbitrage organisé avec l'aval du pouvoir de l'époque.
La commission d'instruction de la CJR entend comprendre le rôle qu'a pu jouer Christine Lagarde dans le choix pris à l'automne 2007 de préférer l'arbitrage, c'est-à-dire une justice privée, à la justice de droit commun.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire