mardi 15 juillet 2014
Les Polonais veulent interdire la propagande homosexuelle dans les écoles
Deux cent cinquante mille Polonais ont apposé leur signature sous un projet de loi citoyen exigeant l’interdiction de la sexualisation prématurée des enfants à l’école et son assimilation à des actes de pédophilie. Cette initiative citoyenne a été remise le 2 juillet au Parlement polonais, qui devra donc en débattre dans un délai de trois mois. Si les députés décident de l’adopter en l’état, la disposition du Code pénal polonais stipulant que « Toute personne promouvant ou vantant publiquement des comportements à caractère pédophile est passible d’une amende, d’une peine de restriction de liberté ou d’une peine de privation de liberté pouvant atteindre deux ans » serait étendue à« toute personne promouvant ou vantant publiquement les comportements à caractère sexuel des mineurs de moins de 15 ans ou qui fournit à ces mineurs des moyens leur facilitant ce type de comportements ».
Banaliser l’homosexualité
Les organisateurs de la pétition ne cachent pas qu’il s’agit de contrer l’action du lobby homosexuel, qui cherche à imposer aux établissements scolaires une politique de sexualisation des enfants et de banalisation de l’homosexualité sous couvert de lutte contre les discriminations. Car si officiellement la Pologne opte encore pour une éducation sexuelle encourageant la chasteté avant le mariage, dans la pratique de plus en plus d’écoles mettent en œuvre, sous la pression du ministère de l’Éducation, qui exerce même un chantage aux subventions européennes, les recommandations du bureau européen de l’OMS en matière d’éducation sexuelle. Ces « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », émis en 2010 en collaboration avec le Centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (BZgA), ont été distribués à tous les gouvernements européens et ils se veulent être « un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ».
Déjà mis en œuvre de manière plus ou moins ouverte dans certains pays (Allemagne, Espagne, Pologne…), ou au contraire de manière masquée, comme en France, par le biais de supports didactiques mis en ligne par des sites subventionnés comme la Ligne Azur ou par des organismes publics comme l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), ces recommandations préconisent, tenez-vous bien, de sensibiliser les enfants aux joies de la masturbation entre 0 et 4 ans, puis de leur parler de pénétration entre 6 et 9 ans, avant de les endoctriner à l’idéologie du genre entre 9 et 12 ans, en mettant l’accent sur les différences entre « identité de genre » et sexe biologique et sur une « orientation de genre » que chacun pourrait choisir à sa guise, et en leur inculquant qu’il existe différents types de sexualité qui se valent tous. Bien entendu, tous les thèmes déjà abordés sont à poursuivre aux étapes suivantes et l’on continuera donc à encourager les enfants à la masturbation pendant toute leur scolarité tandis que l’endoctrinement au Gender sera renforcé entre 12 et 15 ans, en même temps que l’on cherchera à convaincre les enfants que l’avortement est un droit et une solution de secours pour ceux qui auraient la mauvaise idée de s’accoupler entre personnes de sexe différent.
Mobilisation des parents polonais
Si la chose est encore peu connue en France, il est de notoriété publique en Pologne que l’Allemagne est déjà allée jusqu’à mettre en prison des parents récalcitrants qui refusaient d’envoyer leurs enfants à de tels cours d’éducation sexuelle. En effet, les émigrés polonais étant nombreux en Allemagne et beaucoup d’entre eux étant des catholiques ou simplement des conservateurs encore peu au fait de l’idéologie du genre aujourd’hui à l’honneur en Europe, les cas d’enlèvement d’enfants polonais par le Jugendamt allemand (l’équivalent de notre assistance sociale) ne sont malheureusement pas rares et les médias polonais parlent donc assez fréquemment des ingérences excessives des autorités allemandes dans l’éducation des enfants. Des ingérences que certains Allemands de laDemo Fur Alle (la Manif pour tous allemande, car la révolte pro-famille française fait des émules à l’étranger) comparent même à la politique de la Jugendamt dans les années 1930…
On peut donc comprendre que les citoyens polonais prennent aujourd’hui l’initiative pour interdire à leur gouvernement et aux organisations LGBT de venir dans les écoles encourager les enfants à une vie sexuelle prématurée et surtout aux pratiques sexuelles déviantes. Il y a d’ailleurs eu des cas où des organisations homosexuelles avaient distribué aux enfants, dans le cadre de programmes de prévention du Sida, des brochures à caractère quasi-pornographique où certaines pratiques homosexuelles étaient décrites avec moult détails peu ragoûtants. Si le projet de loi citoyen présenté le 2 juillet est adopté, les personnes distribuant de telles brochures pourront désormais être condamnées. Ce serait aller plus loin que l’Italie, où la ministre de l’Éducation a annoncé récemment que les parents devraient à partir de la rentrée de septembre 2014 être consultés par les écoles sur le contenu des cours d’éducation sexuelle. Une décision qui fait suite aux protestations de nombreux parents choqués par des brochures du même type ramenées par à la maison par leurs enfants après que des organisations LGBTavaient été invitées à intervenir dans les écoles.
Espérons donc que le projet de loi citoyen présenté en Pologne sera adopté et qu’il sera un modèle pour d’autres initiatives du même type ailleurs en Europe !
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