"Notre premier objectif était de montrer que la Grèce est un Etat-membre normal et à part entière (de l'UE, ndlr). Les six mois qui s'achèvent nous ont aidés et nous aideront encore à améliorer notre image", a estimé M. Venizelos lors d'une conférence de presse. La Grèce passe demain le relais de la présidence tournante de l'UE à l'Italie après avoir assuré cette charge pour la cinquième fois depuis son adhésion en 1981. Après avoir frôlé la faillite au fil d'une crise de la dette qui a également failli emporter la zone euro, Athènes avait fait de cette présidence un enjeu important. Or la Grèce, plombée par ses dérapages budgétaires passés, a "géré au plus serré les dépenses (de sa présidence, ndlr)", n'utilisant que 30% du budget de 50 millions d'euros qui lui était alloué, soit environ 19 millions, a vanté M. Venizelos.
Une performance saluée par l'ambassade de Grande-Bretagne à Athènes qui a évoqué un "exemple à suivre". Le ministère allemand des Affaires européennes a estimé que "l'UE sort plus forte de cette présidence", entamée dans des conditions "difficiles et troublées". Au cours des six derniers mois, l'UE a notamment trouvé un accord sur le délicat dossier de l'union bancaire, afin d'éviter que les faillites des banques de la zone euro ne soient supportées à l'avenir par les contribuables.
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