jeudi 12 juin 2014
La grève à la SNCF reconduite pour jeudi
La grève à la SNCF, qui provoque d'importantes perturbations mercredi en France, a été reconduite pour jeudi par les assemblées générales de cheminots à l'appel des syndicats opposés au projet de réforme ferroviaire.
L'entreprise prévoit cependant une "amélioration significative" du nombre de trains en circulation jeudi, avec un TGV et un TER sur deux en moyenne, contre un sur trois en moyenne mercredi.
L'Ile-de-France, où transitent 3 millions d'usagers chaque jour, va rester "le point plus difficile", avec un train sur trois en moyenne, a indiqué Patrick Ropert, directeur de la communication.
Face à l'ampleur du mouvement, le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui devait recevoir initialement une partie des syndicats jeudi, a avancé la réunion à mercredi soir, l'élargissant à toutes les organisations représentatives.
"Toutes les organisations syndicales seront reçues dès ce soir pour un tour d'horizon, pour expliciter l'enjeu de cette réforme. Nous poursuivrons les négociations demain matin", a-t-il dit dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
"Si nous ne faisons rien, c'est l'avenir même du ferroviaire qui est en cause (...). Des marges de manoeuvre existent, nous ne souhaitons pas sacrifier les services publics à la concurrence", a-t-il ajouté.
Le projet de loi sur la réforme ferroviaire sera examiné par les députés à partir du mardi 17 juin.
"RÉFORME INDISPENSABLE"
Le mouvement reconductible a débuté mardi soir à l'appel de la CGT, Sud Rail, FO et First, qui s'opposent au projet prévoyant le rapprochement sous une même holding de la SNCF et de RFF, le gestionnaire du réseau ferré.
Selon la SNCF, le taux de grévistes sur l'ensemble du réseau s'établissait mercredi à la mi-journée à 27,84%. Mais pour la CGT, ces chiffres sont "volontairement erronés" et "plus d'un cheminot sur deux participe à la grève".
Selon la CGT et FO, la grève a été reconduite partout jusqu'à jeudi 19h00.
Les quatre organisations engagées dans la grève réclament le retour à la situation prévalant avant 1997, à savoir la réunification de la SNCF et de RFF au sein d'un seul et même établissement public, et la reprise de la dette ferroviaire de 40 milliards d'euros par l'Etat.
Frédéric Cuvillier a défendu une réforme "indispensable" pour "moderniser, pour simplifier la SNCF, pour lui donner plus de force" et résorber son désendettement, dans la perspective de l'ouverture du rail à la concurrence d'ici 2019.
L'Unsa a refusé de prendre part dans l'immédiat à la grève, disant attendre le résultat des entretiens avec le ministre avant d'envisager de rejoindre le mouvement et a déposé par précaution un préavis de grève pour le 17 juin.
La CFDT, qui n'a pas non plus appelé à la grève, devait être également reçue en fin de journée avant l'Unsa.
La situation était tendue aux abords des grandes agglomérations françaises car la grève à la SNCF se double d'un mouvement des chauffeurs de taxis qui ont entrepris des "opérations escargot" pour protester contre la concurrence "déloyale" des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).
CES CHIENS NE PENSENT QU'A EUX, NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE, REFUSEZ LES CONTRÔLES, INSULTEZ-LES, C'EST TOUT CE QU'ILS MÉRITENT CES ÉGOISTES.
Commentaire de Thinos mon derniergarçon de 7 ans.
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