Un fou dangereux |
jeudi 30 janvier 2014
Le sexe à l’école, c’est maintenant
La plus grande ruse du diable, dit-on, c’est de nous faire croire qu’il n’existe pas. Quelle théorie du genre ? Vous voulez rire ? Voici la première réaction de M. Peillon qui est une réaction de déni total au moins douée, à court terme, de cohérence. Ce qu’aurait voulu faire valoir l’équipe pédagogique, des inspecteurs aux plus modestes instits, c’est l’égalité entre les sexes. Ce bouclier brodé de bonnes intentions aurait été peut-être efficace si septembre 2014 n’allait pas révéler une autre dimension de la réalité. Que fait donc M. Peillon ? Il passe du mensonge à l’ostentation. Tenez, voyez donc ce que nous entendons enseigner à vos petits. On ne vous cache rien, libre à vous de vous instruire. En revanche, s’il s’avère que vous rejetez les paradigmes révolutionnaires de ces cours, vous êtes, chers parents, des extrémistes. Si en plus vous refusez d’envoyer vos enfants dans cette école républicaine truffée de vertus, vous violez la loi sur l’ « obligation scolaire » en vous mettant par conséquent hors-la-loi. On sait déjà ce que ça donne en Allemagne où des mamans et des papas opposés d’une manière plus ou moins aberrante à l’éducation sexuelle sont envoyés en taule. Après tout, la démocratie demande aussi un peu de victimes.
Lorsque M. Peillon, soutenu dans ses nobles entreprises par Najat Vallaud-Belkacem, prétend asseoir et conceptualiser l’idée d’égalité à travers l’étude du genre, formellement, il n’a pas tort. Il veut, à cor et à cri, usant de tous les moyens cognitifs possibles, faire connaître aux jeunes générations ce qu’est l’égalité dans un sens absolu, irréfragable car juridiquement fixé comme tel. Simplement, surtout ne vous leurrez pas, il ne s’agira pas de l’égalité entre hommes et femmes. Vous n’imaginez quand même pas qu’un débat de ce type ressurgisse en France au XXI siècle après quarante ans d’oubli ? Non, bien sûr, ce passé est heureusement passé. En fait, M. Peillon et un grand nombre de professeurs socialisants manifestement conquis par le triomphe d’un post-modernisme débridé veulent démontrer à des gamins de 6, 10, 15 ans, que le genre est une forme de déterminisme, donc, d’anti-liberté à maîtriser. Au même titre, les pulsions sexuelles d’un individu, quelles qu’elles soient, sont incontrôlables dans la mesure où la nature l’emporte toujours sur le social. C’est ainsi que, développant une pensée a priori banale, on en arrive à comprendre pourquoi les Pays-Bas ont autorisé en 2006 la création d’un parti fondé par des pédophiles et militant mordicus pour les droits de cette minorité « discriminée ». Qu’on m’accuse de paranoïa, de propos discriminatoires ou déplacés, mais il se trouverait (je conserve pour l’instant le conditionnel) que les discours homophiles tenus par les gourous de l’éducation nationale dissimulent une rhétorique bien plus désagréable que celle qui transparaît actuellement.
Un peu d’histoire.
Pour être sincère, avant d’avoir visualisé l’intervention de Mme. Farida Belghoul, écrivain, fondatrice du mouvement Convergence 84 et de l’association du soutien éducatif REID, j’ignorais qui était le véritable fondateur ou idéologue de l’éducation sexuelle à l’école. Ravie de vous présenter ce brave homme : il s’agit d’un certain Alfred Kinsey, né aux USA à la fin du XIX siècle, décédé en 1956 d’une mort peu glorieuse. Financé par la fondation Rockefeller, cet apprenti sorcier s’est livré à des travaux de recherche soi-disant scientifiques visant à mettre en évidence la sexualité enfantine. Les enfants, disait-il, sont à 100 % orgasmiques dès leur naissance. Cela signifie que la pédophilie est une notion dépouillée de sens. Mais il va encore plus loin en postulant que l’inceste n’est aucunement répréhensible du moment qu’elle familiarise l’enfant ou l’ado à la sexualité. Il convient donc, primo, de diminuer l’âge de consentement, secundo, de dépénaliser l’inceste. On sait aujourd’hui que le dispositif « ABCD de l’égalité » s’inspire des théories de Kinsey. Le mode de suicide de cet homme est d’ailleurs à la hauteur de sa personnalité … il arrive en effet rarement qu’un homme sain d’esprit se pende, pardonnez-moi ma crudité, par les testicules.
Les références freudiennes déballées par les peillonistes peuvent elles aussi être considérées comme peu recommandables sachant que M. Freud, tout en ayant élaboré une méthode efficace et intéressante, avait cependant le plus grand mal à proposer des interprétations plus ou moins raisonnables à ses expériences étant lui-même enclin à l’inceste, à l’usage de la cocaïne et au spiritisme.
On voit donc que l’héritage pour le peu spécial dont se réclame dès lors l’éducation nationale fait pendant au choix récent de la nouvelle Marianne : une FEMEN hystérique, esclave de ses instincts, christianophobe et surtout rebelle à toute norme sociale. Faut-il s’étonner que Jack Lang fasse encore partie de l’élite politique nationale ? Faut-il s’étonner que Gabriel Matzneff, écrivain titulaire du prix Renaudot, puisse dire impunément de la pédophilie qu’elle est, ni plus ni moins, « un style de vie ».
La théorie du genre, cette matière moins innocente que Vincent Peillon ne veut le faire croire, poursuit un objectif terriblement concret : dénormaliser toute norme en mettant sur un piédestal les perversions les plus dégoûtantes. Le bien-être des homosexuels n’est en l’occurrence qu’un écran de fumée à en juger notamment par la composante très minoritaire des militants LGBT, très peu représentatifs des homos de France et plus largement d’Europe. Il suffit de voir que ces derniers ont été très réservés sur la question du mariage pour tous.
Arrivera-t-on à déconstruire des siècles d’éthique en imposant aux écoles une idéologie totalitaire dont les effets sociaux se manifesteront clairement au bout de deux générations ? Aux parents d’y remédier.
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