vendredi 31 janvier 2014
Le billet de Michel Schifres
La vie dure de l’inné
Convenons-en, ce n’est pas énorme mais cette découverte est de celles qui laissent rêveur : chacun d’entre nous a de 1 à 3% de l’homme de Néandertal dans ses gènes. Après trois cents siècles, cet ancêtre subsiste toujours dans l’homme contemporain. Mieux : mis bout à bout, ces mini morceaux d’ADN néandertalien répartis dans les humains d’aujourd’hui permettraient de reconstituer 20% de son génome. Il faut être ou scientifique ou poète pour pouvoir imaginer l’impact de cette révélation et les conséquences de cet héritage. Nous, on remarquera simplement que certains ont dépassé la proportion moyenne : ils ont hélas surtout fixé les traces néandertaliennes dans leurs neurones. En tout cas, l’inné a la vie dure. Comme dit Sarkozy, « quand on a été président, on le reste ».
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