Kate Middleton a accouché du futur héritier du trône d’Angleterre. Toute la presse internationale en fait les gorges chaudes et les nouvelles se propagent comme s’il y avait le feu aux trousses.
jeudi 25 juillet 2013
Une nouvelle Jeanne d’Arc sauvera la France
Même dans la nuit les tabloïds étaient remplis des informations les unes plus fraîches que les autres : « Attention ! Dans une robe blanche aux pois bleus l’heureuse maman est apparue à la porte de l’hôpital au bras de son mari portant fièrement un bébé tout rose et joufflu… » A écouter ce concert de voix enthousiastes, on se demande si le public n’est pas un peu tombé sur la tête ou, autre chose, tous se sont convertis au monarchisme pur et dur. Imaginons maintenant qu’il s’agisse du fils d’un François Hollande ou d’un Sarkozy. Le public se serait-il autant intéressé à cet événement ? On se rappelle peut-être aussi l’histoire du Rocher où la princesse monégasque s’est choisie pour petit ami et époux l’un des gardes du corps du château. C’était un scandale à l’échelle franco-internationale comme si les têtes couronnées même s’il s’agissait de la maison des marchands Grimaldi, point connus par les grandes maisons impériales européennes, jouissaient d’un statut spécial, différent de celui des présidents et autres politiques.
Et voilà maintenant que le bon roi Albert II vient d’abdiquer et que Philippe Ier de Belgique a accepté d’assurer la relève. Une fois de plus la nouvelle défraie la chronique mondaine et internationale. Quoi qu’en disent les héritiers des Jacobins, la monarchie semble exercer toujours un attrait irrésistible sur le bas-commun et le fin gratin de la société.
C’est d’autant plus vrai que c’est bien sous le régime royal que la France a connu ses grandes heures : je dirais même royal et impérial Napoléon ayant été un empereur. Depuis l’avènement de la République début vingtième, le pays a été plongé dans une torpeur somnolente en méditant sur les fastes des hauts faits de son histoire millénaire. Et surtout n’allez pas me parler de l’Armistice. Avec tout le respect que l’on doit aux poilus de Verdun, la force leur a manqué pour dompter l’Allemagne. En plus la France a combattu avec ses alliés. Sur les 4 années de la Grande-Guerre, 3 ont été vécues ensemble avec l’armée russe qui combattait à l’Est en attirant les corps d’élite de l’armée allemande ce qui a d’ailleurs sauvé la mise de Paris sous la Marne.
La monarchie, elle, a forgé la France. Et c’est bien l’aristocratie française avec Alexis de Tocqueville et le marquis de La Fayette qui contribua à la naissance de la nation américaine. Le nier relèverait de la déformation de l’histoire.
Et aujourd’hui, à l’heure sombre pour la France, où les gens de rien, venus des pays d’outre-mer où même chez eux ils n’occupaient aucune position sociale respectée, pour la plupart d’entre eux, obligent la France à marcher sur la pointe des pieds dans sa propre demeure pour la faire s’excuser de son passé colonial ! A cette heure, dis-je, où tout espoir semble perdu, il y a des gens qui ont le courage de réviser leurs classiques et se demander si la renaissance royale ne saurait redorer le blason de la France.
Nous en avons discuté avec le comte Jean d’Ogny qui continue de batailler ferme pour son droit et notre Dieu chrétien. Il fait de la résistance sur ses terres ancestrales et sauvegarde la tradition vivante à travers les fêtes médiévales qu’il accueille ensemble avec son ami Jean-Bernard Cahours d’Aspry chaque septembre au château de la Chapelle d’Angillon au nord de Bourges. Si vous êtes de passage sur ces terres à l’automne, faites un saut à la fête pour voir ce qu’était la France avant que l’on ne se mette à la ruiner.
On a débattu avec le comte de l’histoire de France et du modèle monarchique applicable ou non au pays qu’est devenu l’Hexagone :
Jean d’Ogny. La monarchie précisément est un système qui n’est peut-être pas le système parfait parce que sur terre rien n’est parfait, mais c’est de très loin le meilleur ou le moins mauvais ! Parce que la condition humaine veut qu’il y ait toujours des difficultés. Mais c’est en tout cas un principe de direction et du gouvernement qui appartient à l’ordre naturel, à l’histoire chrétienne. C’est un principe de pouvoir qui respecte non seulement l’ordre naturel mais aussi autre chose. On le voit dans tous les pays européens : ils dépendent de l’Europe. Et du coup on voit bien qu’on n’a plus de droits ! On est en dictature totale. Moi je suis pour l’autorité parce qu’il faut de l’autorité ! Mais une autorité qui soit dans le principe du respect de la subsidiarité. C’est tout à fait extraordinaire ! Aujourd’hui en France nous n’avons plus le droit de rouler, de boire, de fumer, de se baigner ! On n’a même plus le droit de manifester contre le pouvoir actuel ! Cette situation devient impossible. Nous souhaitons grandement pour la France qu’un jour l’esprit traditionnel avec la subsidiarité et donc l’esprit royal dans le jeu de l’ordre naturel se réveille ! Nous n’avons plus en France le droit de mourir. Il est interdit de rouler, de marcher, de faire tout ! Mais par ailleurs on a le droit pas de tuer mais d’avorter ! pas de mourir mais de tuer avec l’IVG, l’euthanasie, etc. Il y a beaucoup de contradictions ! Pour terminer je me rappelle très bien qu’au moment de Maastricht il y a l’Irlande, la France, bien sûr, et puis le Danemark aussi qui avaient voté : non ! On leur a dit : ‘Mais écoutez, les amis, si vous votez non, ce n’est pas démocratique ! On leur a reposé la question avec quelques avantages financiers d’organisation, et du coup l’Irlande et le Danemark ont voté oui !
J’ai l’habitude de dire à des gens qui viennent visiter le château de la chapelle d’Angillon que les politiciens de l’Ancien Régime, les Colbert, les Vauban, les Sully, et beaucoup d’autres c’étaient les gens qui étaient truffés de défauts ! Parce que l’homme est évidemment truffé de défauts ! Comme les politiciens d’aujourd’hui qui sont truffés de défauts. Seulement l’énorme différence, c’est que les politiciens de l’Ancien Régime truffés de défauts comme les nôtres aujourd’hui s’occupaient des générations futures et travaillaient pour l’avenir et les générations futures ! Alors que les politiciens d’aujourd’hui ne travaillent qu’en fonction de la réélection ! (…) Ce sont toujours les femmes qui ont sauvé la France et l’Occident chrétien ! Et comme le dit l’historienne Régine Pernoux souvent dans l’ombre telle une mère de famille ! »
Commentaires. En attendant les changements qui feront bouger la société française, de plus en plus moralement délabrée et apathique, je me suis mis à feuilleter les vieux bouquins d’histoire. Ensuite je suis tombé sur un tome de Lénine que les 90 % de Russes ne portent pas dans leur cœur. Le bon vieux Vladimir s’y connaissait en révolutions puisqu’il en a fomenté une. Il disait entre autres que les changements révolutionnaires deviennent inéluctables quand l’élite perd l’instinct du pouvoir et n’arrive plus à gouverner tandis que les masses ne veulent plus se soumettre. En France actuelle nous avons la pseudo-élite intellectuelle française devenue peu représentative par rapport au peuple dont elle se gausse presqu’ouvertement. Choisir une perverse et qui plus est une étrangère, une Ukrainienne comme le nouveau visage de la France équivaut à un crachat en pleine figure de la nation ! L’élite française n’est plus et les masses commencent à le comprendre. Quant au peuple qu’il soit français ou musulman, ni les uns, ni les autres ne veulent plus cohabiter de façon pacifique ! Quand je veux manger du porc et l’autre me l’interdit ou quand je veux prier et que les Français de souche s’en trouvent gênés, la cohabitation devient périlleuse et fragile. L’exemple d’une Yougoslavie émiettée le prouve de façon éloquente ; Rappelez-vous : l’ex-Yougoslavie est aux portes de la France. La Slovénie ne se trouve qu’à 200 kilomètres de Monaco. On ne peut que souhaiter beaucoup de courage au comte Jean d’Ogny qui attend la nouvelle Jeanne d’Arc ! Espérons que la France renaîtra de ses cendres !
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