"Cela veut dire qu'au lieu de payer ses impôts en France, eh bien ce monsieur se permet de donner des leçons de morale", "de donner des leçons de charité et de partage alors que lui, il ne partage rien, que son argent il est planqué et qu'il n'en fait pas profiter les malheureux Français", déclarait la candidate FN à la présidentielle.
Contrairement à ce que soutient Yannick Noah, "les propos incriminés ne lui imputent nullement de commettre des faits pénalement sanctionnés de fraude fiscale", ont estimé les juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Le tribunal a ainsi relaxé Marine Le Pen et débouté Yannick Noah, qui demandait 50.000 euros de dommages et intérêts et quatre publications judiciaires.
Après sa participation à un meeting de François Hollande, Yannick Noah avait été la cible d'attaques de Valérie Rosso-Debord et Pierre Charon à l'UMP, puis Marine Le Pen, se référant à ses démêlés fiscaux.
Résident suisse entre 1992 et 1994, Yannick Noah est en contentieux fiscal avec l'administration, dans une procédure qui est toujours en cours devant le Conseil d'Etat.
Poursuivi par l'ancien joueur, le sénateur UMP Pierre Charon, qui avait notamment qualifié Yannick Noah de "délinquant" fiscal, a été jugé le 30 mai devant la même chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui a mis son jugement en délibéré au 11 juillet.
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