L'UMP a exprimé sa «stupéfaction» devant les lettres de Manuel Valls et François Hollande pour soutenir la compagne du chef de l'Etat, versées au dossier dans le procès qu'elle intente lundi aux auteurs d'une biographie sur elle, «La Frondeuse».
Secrétaire national de l'UMP et soutien de Jean-François Copé, Bruno
Beschizza estime que ces courriers «peuvent légitimement être considérés
comme un moyen de pression tant sur le tribunal de grande instance de Paris que sur l'ensemble des journalistes couvrant l'événement»
«Intervention ahurissante et choquante du chef de l'Etat et du ministre
de l'Intérieur auprès du TGI de Paris dans l'affaire Trierweiler»,
commente sur son compte twitter Eric Ciotti, député R-UMP, soutien de François Fillon.
Intervention ahurissante
et choquante du chef de l'Etat et du ministre de l intérieur auprès du
TGI de Paris dans l'affaire Trierweiler
— Eric CIOTTI (@ECiotti) Décembre 10, 2012
Affaire Valérie #Trierweiler : Confusion institutionnelle inédite eric-ciotti.com/2012/12/10/aff…
— Eric CIOTTI (@ECiotti) Décembre 10, 2012
«Mélange de genres ? Confusion des pouvoirs ?», s'interroge Bruno Beschizza. Le responsable relève que «dans les 60 engagements de François Hollande, au titre de l'engagement n°53, celui-ci avait promis d'interdire les interventions du gouvernement dans les dossiers individuels. Ce n'est finalement qu'un énième reniement de plus», conclut-il.
Avant l'audience au Tribunal de grande instance de Paris, l'avocat de la défense, Me Olivier Pardo, a jugé que «la séparation des pouvoirs (avait) été violée». Contactés par l'AFP, l'Elysée et l'Intérieur n'avaient pas réagi en fin de matinée.
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