mercredi 26 décembre 2012
Gouvernement: que faire de Ségolène Royal?
Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, se voit comme un joueur de football sur le banc de touche. Mais à quel poste pourrait-elle bien rentrer sur le terrain.
Il y a une semaine, interrogée sur son envie d'intégrer le gouvernement Ayrault, Ségolène Royal se voyait comme "unjoueur prêt à rentrer sur le terrain".. Atteinte par le syndrome du "substitute", décrit en son temps par Vikash Dhorasso, la présidente de Poitou-Charentes annonçait ainsi qu'elle était prête à assumer des fonctions ministérielles, se plaçant ainsi sous l'autorité de son ex-compagnon François Hollande.
Quelques jours après, Christophe Barbier la voyait décrocher le ministère de la Justice à l'occasion d'un éventuel prochain remaniement, début 2013. Pour l'ancienne ministre de la Famille, ex-candidate à l'Elysée, il ne faudrait en effet rien de moins qu'un ministère régalien, comme ceux de la Défense, des Affaires étrangères, des Finances, de l'Intérieur ou de la Justice. C'est la théoricienne de l' "ordre juste" qui serait ainsi récompensée.
Lundi 24 décembre, bientôt Noël. Dominique Bertinotti, fidèle royaliste et ministre déléguée chargée de la famille, demande à ce que Ségolène "retrouve une place importante", pour sa voix "qui s'adresse aux classes populaires". Les signaux se multiplient pour annoncer un possible retour de Ségolène Royal aux affaires nationales, malgré l'hostilité que lui a témoignée Valérie Trierweiler, nouvelle compagne du Président, à travers, notamment, son fameux tweet rochelais. "Hollande, Trierweiler, Royal, c'est le triangle des Bermudes: personne ne sait comment le traverser sans encombre", confiait à L'Express un proche du chef de l'Etat. Pour rentrer au gouvernement, il faudra au préalable que l'ex-couple mythique du PS parvienne à normaliser ses relations.
La présidence de l'Assemblée aurait été une alternative élégante, qui aurait fait de Ségolène Royal le quatrième personnage de l'Etat sans lui ouvrir les portes du gouvernement. Mais c'est Claude Bartolone qui occupe finalement le perchoir, jusqu'aux prochaines législatives. D'après RTL, Ségolène aurait récemment refusé la présidence de l'Institut du monde arabe et l'on parle d'elle pour un siège au conseil d'administration de la banque publique d'investissement.
Ces postes, aussi prestigieux soient-ils, ne font pas partie de l'équipe première. Ségolène Royal veut vraiment retrouver le terrain, mais où serait-elle la meilleure - ou plutôt la moins gênante?
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