Il a arpenté hier le Salon de l’Agriculture, superbe, forcément, mais sans tambour ni trompette : Dominique Galouzeau de Villepin, candidat sans troupe ni parrain, le plus célèbre inconnu de cette campagne. Il eut un jour le monde entier pour auditoire à l’Onu, contre la guerre d’Irak. Il est aujourd’hui pareil aux gargouilles de Notre-Dame qui, au soir tombé, bavardent, éructent, jacassent, mais que les hommes ont cessé d’écouter. Lui reste la raillerie contre ceux qui « prennent les Français pour des couillons »… Oui, il cause comme ça maintenant, Galouzeau. Mais n’en doutez pas, il s’amuse : « Au baromètre du plaisir, je suis en tête ». Il prend la pose dans un quotidien le dos tourné à l’objectif, en Sisyphe arc-bouté contre sa cheminée. Et il lance, au Salon : « Je n’ai pas mis ma culotte de chou pour me faire brouter le derrière par les petits lapins ». Ce Villepin-là nous manquera.
samedi 3 mars 2012
Galouzeau
Il a arpenté hier le Salon de l’Agriculture, superbe, forcément, mais sans tambour ni trompette : Dominique Galouzeau de Villepin, candidat sans troupe ni parrain, le plus célèbre inconnu de cette campagne. Il eut un jour le monde entier pour auditoire à l’Onu, contre la guerre d’Irak. Il est aujourd’hui pareil aux gargouilles de Notre-Dame qui, au soir tombé, bavardent, éructent, jacassent, mais que les hommes ont cessé d’écouter. Lui reste la raillerie contre ceux qui « prennent les Français pour des couillons »… Oui, il cause comme ça maintenant, Galouzeau. Mais n’en doutez pas, il s’amuse : « Au baromètre du plaisir, je suis en tête ». Il prend la pose dans un quotidien le dos tourné à l’objectif, en Sisyphe arc-bouté contre sa cheminée. Et il lance, au Salon : « Je n’ai pas mis ma culotte de chou pour me faire brouter le derrière par les petits lapins ». Ce Villepin-là nous manquera.
Il a arpenté hier le Salon de l’Agriculture, superbe, forcément, mais sans tambour ni trompette : Dominique Galouzeau de Villepin, candidat sans troupe ni parrain, le plus célèbre inconnu de cette campagne. Il eut un jour le monde entier pour auditoire à l’Onu, contre la guerre d’Irak. Il est aujourd’hui pareil aux gargouilles de Notre-Dame qui, au soir tombé, bavardent, éructent, jacassent, mais que les hommes ont cessé d’écouter. Lui reste la raillerie contre ceux qui « prennent les Français pour des couillons »… Oui, il cause comme ça maintenant, Galouzeau. Mais n’en doutez pas, il s’amuse : « Au baromètre du plaisir, je suis en tête ». Il prend la pose dans un quotidien le dos tourné à l’objectif, en Sisyphe arc-bouté contre sa cheminée. Et il lance, au Salon : « Je n’ai pas mis ma culotte de chou pour me faire brouter le derrière par les petits lapins ». Ce Villepin-là nous manquera.
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