Quatre morts de plus, et la question, inévitable : à quoi ça sert, la guerre ? Cela dépend des guerres. Celle d’Afghanistan a débuté il y a dix ans, au lendemain des attentats contre les tours du World Trade Center. Souvenons-nous, nous étions alors tous d’accord ou presque pour aller combattre Ben Laden et ses protecteurs, les talibans de Kaboul. Depuis, avec l’aide de nos soldats, les talibans ont été chassés de Kaboul et Ben Laden est mort. Mission remplie, mais victoire en trompe-l’œil : l’Afghanistan est aux mains d’un pouvoir fantoche, sans influence au-delà des faubourgs de la capitale, proie facile pour de nouveaux talibans. Et ceux-là mêmes qui devraient l’empêcher, les militaires afghans que nous formons, sont ceux qui tuent nos soldats… Alors, tout ça pour ça ? Oui, et sans doute fallait-il quand même la faire, cette guerre, sans illusion — comme il faudra savoir l’arrêter.
samedi 21 janvier 2012
Guerres
Quatre morts de plus, et la question, inévitable : à quoi ça sert, la guerre ? Cela dépend des guerres. Celle d’Afghanistan a débuté il y a dix ans, au lendemain des attentats contre les tours du World Trade Center. Souvenons-nous, nous étions alors tous d’accord ou presque pour aller combattre Ben Laden et ses protecteurs, les talibans de Kaboul. Depuis, avec l’aide de nos soldats, les talibans ont été chassés de Kaboul et Ben Laden est mort. Mission remplie, mais victoire en trompe-l’œil : l’Afghanistan est aux mains d’un pouvoir fantoche, sans influence au-delà des faubourgs de la capitale, proie facile pour de nouveaux talibans. Et ceux-là mêmes qui devraient l’empêcher, les militaires afghans que nous formons, sont ceux qui tuent nos soldats… Alors, tout ça pour ça ? Oui, et sans doute fallait-il quand même la faire, cette guerre, sans illusion — comme il faudra savoir l’arrêter.
Quatre morts de plus, et la question, inévitable : à quoi ça sert, la guerre ? Cela dépend des guerres. Celle d’Afghanistan a débuté il y a dix ans, au lendemain des attentats contre les tours du World Trade Center. Souvenons-nous, nous étions alors tous d’accord ou presque pour aller combattre Ben Laden et ses protecteurs, les talibans de Kaboul. Depuis, avec l’aide de nos soldats, les talibans ont été chassés de Kaboul et Ben Laden est mort. Mission remplie, mais victoire en trompe-l’œil : l’Afghanistan est aux mains d’un pouvoir fantoche, sans influence au-delà des faubourgs de la capitale, proie facile pour de nouveaux talibans. Et ceux-là mêmes qui devraient l’empêcher, les militaires afghans que nous formons, sont ceux qui tuent nos soldats… Alors, tout ça pour ça ? Oui, et sans doute fallait-il quand même la faire, cette guerre, sans illusion — comme il faudra savoir l’arrêter.
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