Intervenant lundi soir dans Le Grand Journal de Canal + et interrogé sur le « cas DSK », Rocard, sous l’œil ahuri de François Hollande, a expliqué, sur le mode de la plus grande évidence, que Dominique Strauss-Kahn était atteint d’une « maladie mentale » qui se traduisait par « une difficulté à maîtriser ses pulsions ». « C’est dommage, il avait un vrai talent », a conclu Rocard, grand pourfendeur de toutes les hypocrisies.
La perfidie de Lang
Mais puisque DSK n’est plus dans la course, pour qui va-t-il voter ? Rocard balance, dit-il, entre Hollande (« le plus populaire ») et Aubry (« la mieux placée techniquement »). Et Royal ? « Je ne crois pas à ses capacités pour cette fonction », cingle-t-il. Pourtant elle, elle y croit. Rocard, du tac au tac : « Dans une société de libre expression, le droit de dire n’importe quoi est un droit fondamental de la personne humaine. »Outrés par ce que Rocard a dit de leur ami DSK, mais un peu gênés aux entournures, Lang et Fabius sont montés au créneau. Lang, perfide : « Je crois que Rocard a quelques difficultés aussi à maîtriser les siennes, de pulsions. » Fabius, pincé : « Je ne savais pas que Rocard était un expert médical international reconnu. »
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