Le héros magicien est apparu à l’écran en même temps que les premiers centimes d’euro tintaient dans nos tirelires. Une décennie après, à la sortie de son dernier opus, Harry Potter est devenu un homme, supportant les affres de la transformation et brûlant les icônes de l’enfance. La monnaie unique, elle, n’en a pas fini avec sa crise d’adolescence, les déficits inconsidérés lui éclatent au visage comme une explosion d’acné. Foin des prêts Biactol du FMI et de Bruxelles, c’est d’une baguette magique dont l’Europe a besoin. Le rire sardonique des apprentis sorciers, Voldemort de la finance, fait diversion, couvrant la surdité des gouvernements successifs, grecs, portugais, italiens ou espagnols. À qui le tour au grand huit de l’endettement vertigineux ? La nostalgie des vertes années et la tentation du retour en arrière reviennent, telle une petite musique s’échappant des reliques de la mort de la lire ou de la drachme. Seule l’Allemagne, sur son estrade de premier de la classe à l’école Poudlard de la rigueur, semble préservée du maelström des taux d’intérêts fous. Les agences de notation dictent leurs oracles et précipitent les pays cancres dans le trou noir du tonneau des Danaïdes. Largués dans leur apprentissage d’une gestion de père de famille, ils voient l’union monétaire comme le carcan de leur supplice. En tirant sur le corset qui devait assurer la croissance de l’euro et la leur, ils signent le scénario science-fiction de sa mort à crédit.
mercredi 13 juillet 2011
Harry Potter au secours de l’euro
Le héros magicien est apparu à l’écran en même temps que les premiers centimes d’euro tintaient dans nos tirelires. Une décennie après, à la sortie de son dernier opus, Harry Potter est devenu un homme, supportant les affres de la transformation et brûlant les icônes de l’enfance. La monnaie unique, elle, n’en a pas fini avec sa crise d’adolescence, les déficits inconsidérés lui éclatent au visage comme une explosion d’acné. Foin des prêts Biactol du FMI et de Bruxelles, c’est d’une baguette magique dont l’Europe a besoin. Le rire sardonique des apprentis sorciers, Voldemort de la finance, fait diversion, couvrant la surdité des gouvernements successifs, grecs, portugais, italiens ou espagnols. À qui le tour au grand huit de l’endettement vertigineux ? La nostalgie des vertes années et la tentation du retour en arrière reviennent, telle une petite musique s’échappant des reliques de la mort de la lire ou de la drachme. Seule l’Allemagne, sur son estrade de premier de la classe à l’école Poudlard de la rigueur, semble préservée du maelström des taux d’intérêts fous. Les agences de notation dictent leurs oracles et précipitent les pays cancres dans le trou noir du tonneau des Danaïdes. Largués dans leur apprentissage d’une gestion de père de famille, ils voient l’union monétaire comme le carcan de leur supplice. En tirant sur le corset qui devait assurer la croissance de l’euro et la leur, ils signent le scénario science-fiction de sa mort à crédit.
Le héros magicien est apparu à l’écran en même temps que les premiers centimes d’euro tintaient dans nos tirelires. Une décennie après, à la sortie de son dernier opus, Harry Potter est devenu un homme, supportant les affres de la transformation et brûlant les icônes de l’enfance. La monnaie unique, elle, n’en a pas fini avec sa crise d’adolescence, les déficits inconsidérés lui éclatent au visage comme une explosion d’acné. Foin des prêts Biactol du FMI et de Bruxelles, c’est d’une baguette magique dont l’Europe a besoin. Le rire sardonique des apprentis sorciers, Voldemort de la finance, fait diversion, couvrant la surdité des gouvernements successifs, grecs, portugais, italiens ou espagnols. À qui le tour au grand huit de l’endettement vertigineux ? La nostalgie des vertes années et la tentation du retour en arrière reviennent, telle une petite musique s’échappant des reliques de la mort de la lire ou de la drachme. Seule l’Allemagne, sur son estrade de premier de la classe à l’école Poudlard de la rigueur, semble préservée du maelström des taux d’intérêts fous. Les agences de notation dictent leurs oracles et précipitent les pays cancres dans le trou noir du tonneau des Danaïdes. Largués dans leur apprentissage d’une gestion de père de famille, ils voient l’union monétaire comme le carcan de leur supplice. En tirant sur le corset qui devait assurer la croissance de l’euro et la leur, ils signent le scénario science-fiction de sa mort à crédit.
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