François Fillon a ironisé samedi 25 juin devant de nouveaux militants UMP sur la "présidence normale"François Hollande et évoqué la ville de Paris qui mérite selon lui "moins de sectarisme et plus de responsabilité". que souhaite incarner
"Quand vous avez quelques jours pour stopper la spirale de tout un système économique et financier qui part en vrille (...) quand vous décidez de passer de l'ultimatum au déclenchement des opérations militaires en Libye, quand vous devez résister à plusieurs centaines de milliers de manifestants qui réclament l'abandon de la réforme pourtant vitale des retraites (...) quand vous êtes au centre de tout cela, eh bien, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas être l'homme du quotidien", a fait valoir M. Fillon.
FILLON ÉGRATIGNE LA GESTION DE DELANOË À PARIS
M. Fillon, qui demeure silencieux sur son éventuelle candidature à Paris aux élections législatives de 2012, a également répondu au maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, qui l'a accusé le 21 juin d'être "le chef de gouvernement qui a fait le plus de mal aux Parisiens", évoquant notamment la question du transfert de compétences.
"M. Delanoë me reproche de demander à la municipalité parisienne ce que je demande à toutes les collectivités locales : gérer sérieusement leur budget car les finances de la France l'exigent", a fait valoir M. Fillon. "C'est ce qui s'appelle se défausser sur autrui pour ne pas avoir à se déjuger soi-même", a-t-il ironisé.
"Je lui réponds que la rigueur budgétaire nous concerne tous, ce n'est pas une question partisane, c'est une question d'intérêt national", a poursuivi le premier ministre. ,Selon M. Fillon, qui pourrait briguer la mairie de Paris en 2014, la capitale "mérite moins de sectarisme et plus de responsabilité".
RISQUES D'UN NOUVEAU 21 AVRIL
M. Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, ont par ailleurs appelé à l'unité de la majorité au moment où l'ex-ministre et chef de file des Radicaux, Jean-Louis Borloo, laisse planer le doute sur son éventuelle candidature à la présidentielle.
"Le rassemblement de la majorité autour du président de la République n'est pas une option, c'est une nécessité absolue", a expliqué M. Fillon, pour qui l'élection de 2012 s'annonce "extrêmement difficile". "Personne, ni à droite ni à gauche, ne doit sous-estimer les risques d'un nouveau 21 avril", a martelé le premier ministre.
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