lundi 30 mai 2011
Pas de DSK à l’UMP !
Nul n’ignore, désormais, où se situe son talon d’Achille. Le fétichisme de l’homme Tron se porte sur le pied des femmes. Et alors ? Le tripotage de la voûte plantaire, entre adultes consentants, ne relève pas des tribunaux. Mais la main du maire de Draveil, à croire deux ex-collaboratrices, remontait beaucoup plus haut. Le badinage, ici, céderait le pas au harcèlement et bientôt à “l’agression sexuelle”. Les victimes se déclarent, la vague médiatique déferle. Une nouvelle affaire de mœurs secoue le paysage politique français. De New York District à l’Essonne, c’est la loi des séries…
De manière immédiate, bien que niant les faits, le secrétaire d’État se trouve discrédité. Hier après-midi, “afin de mieux se défendre”, il a fini par démissionner. François Fillon salue alors “son courage, son sens de l’intérêt général”. La formule polie du Premier ministre ne trompe personne. En vérité, aucun choix ne fut offert à Georges Tron. Pour le soutenir, le gouvernement n’a pas mis l’ardeur jadis déployée en faveur d’Éric Woerth ou de Michèle Alliot-Marie. Évoquant une “question d’éthique”, Alain Juppé l’invita ainsi très vite “à prendre ses responsabilités.”
En d’autres temps, le “masseur chinois” – son surnom à l’Assemblée – aurait pu bénéficier d’une légitime présomption d’innocence. Le scandale DSK, boulet de la gauche, ne le permet plus. À l’opinion publique, qui risque de voir des “pervers” partout, la droite donne des gages d’intransigeance.
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