L’île d’Arros a-t-elle un propriétaire ? C’est la question du jour du feuilleton de l’été, le feuilleton Bettencourt. Les policiers s’arrachent les cheveux et multiplient les perquisitions jusque dans les hôpitaux pour percer le mystère : à qui donc peut bien être ce banc de sable paradisiaque des Seychelles ? Cette île du bout du monde a des airs de patate chaude. Les uns après les autres, les propriétaires supposés se défendent du moindre droit sur ce caillou de luxe estimé à 500 millions. À croire qu’Arros ne fut jamais une île de la tentation... Ou alors Robinson Crusoé ne suscite plus les vocations.
Brel, lui, revendiquait son île, une “île au large de l’espoir”. Mais c’était Brel...
Ainsi va donc l’affaire Bettencourt. Avec sa déclinaison Banier-Bettencourt et sa variante Woerth-Bettencourt. Un vrai roman de plage, à mettre sur le sable tous les libraires du littoral. Avec ses personnages typés, la milliardaire, l’artiste dandy, la fille héritière, le ministre-trésorier, la femme du ministre, les chevaux de la femme du ministre et le petit personnel. Ah le petit personnel, une saga à lui seul. Un majordome qui donne dans l’enregistrement clandestin et une comptable aux carnets secrets. Au prochain numéro, les mémoires du jardinier ou la vidéo du valet de chambre ne surprendront personne.
Ce qui serait surprenant en revanche serait que tout ce beau monde parte ensemble en vacances. Sur une île par exemple...
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